Dans l’obscurité de la nuit,
Deux âmes effleurées, à peine entr’aperçues Se cherchent, se reconnaissent, sans se saisir, Un fil invisible, un secret émoi. Les mots voyagent, comblent l’absence, Tissent un lien, douce dépendance.
Sans un regard, sans une étreinte, Et pourtant l’âme se fait éteinte, Quand l’autre tarde, quand l’autre fuit, Comme un écho au creux des nuits.
Loin l’un de l’autre, mais prisonniers, D’une attente douce, enchaînés. Un souffle absent, un manque ardent, Un lien fragile, mais obsédant.
Loin des regards, près des pensées, Deux cœurs battants, enchevêtrés. Ombres errantes d’un même rêve, Que seule la distance achève.
A ce soir Clara, peut-être
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