Melanie
Un peu naĂŻf sans regret sans amour
Les yeux tristes et peu de vie autour
L’âme endormie et la peur comme seule labour
Une autre déception un autre virage
Toujours plus sauvage
Toujours ce regard de naufrage
De ton univers à l’envers
Un jour tu t’enfuiras
Avec le temps de ta colère
Tu te reconstruiras pour exister
Dans le bleu de tes yeux ne ruisselle point de haine
Et ton ĂŞtre tout entier se glace et se freine
Dans ton cœur demeure l’enfant de ton passé
Celui-lĂ mĂŞme qui pensait toujours se tromper
Ă€ qui on a dit de ne surtout pas parler
À qui on a fait sentir que vivre c’était échouer
De ton univers à l’envers
Un jour tu t’enfuiras
Avec le temps de ta colère
Tu te reconstruiras pour exister
Toi qui est fatigué et ne veut que la vérité
Tu donnes l’avantage au silence
Et ne peut qu’oser l’indifférence
Tu ne contiens rien et tu es fragile
On t’a donné l’envergure du malhabile
À vouloir être aimé
Tu te retrouves si amoché
De ton univers à l’envers
Un jour tu t’enfuiras
Avec le temps de ta colère
Tu te reconstruiras pour exister
Tu dois triompher de ce qui te terrorise
Sur toi tu dois avoir de l’emprise
Je t’en supplie il faut que tu me rassures
Que viendra la lumière qui guérira tes blessures
Je sais tous ceux qui parlent on si peu Ă dire
Rien ni personne ne te colle Ă la peau
Dire il faut dire que souvent heurtent les mots
De ton univers à l’envers
Un jour tu t’enfuiras
Avec le temps de ta colère
Tu te reconstruiras pour exister
Ă€ la conquĂŞte de toi-mĂŞme
De là d’où tu viens
Ne sois pas idem
DĂ©laisse ce qui est malsain
Malgré le vide qui te promène
Malgré ces liens qui te peinent
La patience sera ton salut
Ta délivrance vers l’inconnu
This post was created with our nice and easy submission form. Create your post!
