Elle a le vent qui lui souffle dans les voiles,
Et je salive apercevant des salières.
Vierge et rebelle sans le moindre mal
C’est un don de grâce sur l’aura du diable.
Épargnez-moi vos sarcasmes
Parce que je n’ai plus peur.
Mes bras s’élèvent haut pour l’effleurer.
Mais au fil des années, je veux l’ignorer.
Je chante, je ris, je pleure,
Mais rien pour l’étonner.
Le charme figé sur une âme affable,
C’est la caresse du flocon de neige
Qui s’efface avec la surprise soudaine.
CHRISTOPHE POIRIER, le 07/01/2024