La solitude est une amante
Qui vient souvent quand la nuit tombe
Ne laisse de sous-vĂŞtements
Qu’Ă l’aune d’heures moribondes
Elle ne guérit pas le temps
Ni la rancœur des souvenirs
Mais elle prend tout notre temps
Au pied duquel pousse la cime
Que vaut la vie
Si sans Ă©treinte ?
Les nuits d’Istrie
Aux mille teintes
La solitude est une amante
Qui vient taper aux mĂŞmes portes
Elle frémit comme une mante
Qui nous hante jusqu’à l’opprobre.