Les vagues me flagellent
Ballottant mon corps frêle
Tout contre elles
Le courant emportant des nouvelles
Telles des sentinelles
Attendant que ses demoiselles
Y viennent s’échouer
Sur les rochers
Lavant leurs impuretées
D’une précédente marée
Le goëmon asséché
Reprend alors de la vitalité
À nouveau embarqué
Dans la réalité
D’une mer sauvage
Prête à tout outrage
Y laissant son témo
LE GRAND DUC
Sous une pleine lune
Claire mais brune
Dans la nuit nocturne
Où un hibou taciturne
Hulule de son bruit noctambule
Dans le silence qui déambule
Recommancant plusieurs fois
Son cri de désarroi
Du Duc de ces bois
Montrant qu’il est le roi
Cherchant pleins d’effrois
Ses futures proies
Dans la nuit se nourrit
De mulots et de souris
Planant sans bruit
Tel un cerf-volant qui surgit
Agrippant
Secret Défonce
Une belle soirée de juin, dans la luxueuse propriété d’un ami avionneur, “le Grand”, ex-Premier Ministre et futur candidat à la magistrature suprême, se retrouvait dans une situation pour le moins délicate. Alors qu’il célèbre la conclusion d’un contrat juteux de vente d’armes à l’Arabie Saoudite, une douleur soudaine le prend au ventre.
SOUFFRANCES D’UNE VIE
Pourquoi une vie d’ incompris
Moi qui n’ai pas choisi
De venir à la vie
Souffrant à tout prix
Depuis que je suis petit
Sans aucune compagnie
Que le mépris
Le délit, le déni
J’aurai tant voulu avoir de l’amour
Et non des reproches, chaque jour
Je suis né et mort à la fois
Comprenant que ce monde n’était pas pour moi
Sans amour, ni câlin, ni affection
Mais plutôt des co
INSOMNIE D’UNE NUIT
La nuit on dort
Moi je sors
Quand tout le monde a sommeil
Moi je me réveille
La nuit m’émerveille
De sa splendeur naturelle
Sans le bruit infernal
De la journée tout à fait normale
Mais agaçant du brouhaha incessant
Qui hurle constamment
Je préfère le silence de la nuit
Le calme en sursis
Apaisant de sa faible lueur
De quelques étoiles et la lune en primeur
Je me promène dans sa forêt de lum
PLUME DE MON CŒUR
Corps à corps
Encore et encore
Cherchant toujours
Une preuve d’amour
Ouvrant mon cœur
Telle une fleur
Que je te laisse butiner
Sans le piétiner
Prélevant avec mon accord
Une once d’or
Tapie en moi
Pour une partie de toi
Que tu me renvoies
En s’aimant comme autrefois
Tel le premier jour
De notre retour
Ainsi va l’amour
Voyageant sur les flots de nos désirs
Naviguant sur le r
Pensées
Un jour, Sacha m’a dit que je devrais devenir écrivaine. Écrivaine ? Pour écrire quoi ? Ma vie, peut-être pas réellement passionnante, la vie d’une étudiante de 17 ans qui vit, qui travaille et qui survit parfois. C’est peut-être de cela dont il faut parler, la survie. Cet épisode de ma vie qui fut si difficile à surmonter, encore aujourd’hui, 4 ans après.
DÉCEPTION D’UNE CIVILISATION
Tel un coup de grisou
Qui m’a projeté au fond du trou
Dont je ne m’y attendais pas du tout
Mais qui après coup
Résonne partout
De la jalousie qui surtout
Gangrène les relations
Sans plus de confiance que l’éviction
Le partage de l’amitié
N’est plus réciproque, que d’un côté
Préférant profiter de l’autre moitié
Pour la plumer
Puis le laisser tomber
Une fois
Colocataires
Mes insécurités sont légions, un simple désordre dans ma vie , une irrégularité dans le comportement de mon conjoint ou tout autre épine dans le pied semblent provoqué une angoisse incontrôlable…
Le mot incontrôlable n’est enfaite pas le bon, c’est plutôt une sensation incidieuse, un ressentit comme une lourdeur dans le ventre.
SOUVENIRS D’HIER
Dans mes mémorables souvenirs
Où l’on badinait à loisir
Sans se soucier de l’avenir
Restant là à se languir
Puis le temps s’est mis à fuir
Ne pouvant plus le retenir
Nous séparant jusqu’à s’enfuir
Un éloignement en devenir
Chacun prenant une autre direction
Laissant nos convictions
Derrières sans subjection
Comprenant qu’hier
On était si pubère
Avec pleins de rê