Dans la ruche, l’essaim bourdonne,La symphonie des abeilles résonne.Engrangeant le nectar des fleurs,Chaque danseuse exécute son labeur.
Dans le jardin, les abeilles dansent en harmonie,Leur vol gracieux forme une symphonie,Butinant les fleurs avec délicatesse et poésie,Chaque mouvement est une mélodie.
LE SERPENT FASCISTE
Le monde est carcéral, un cirque d’acier
Petits soldats fascistes, constellation d’autorité
Flics sans uniformes au rythme d’un tambour fêlé
Ordre des milices sans visages d’un nazisme ravivé
Fantômes ahuris tel le serpent qui défile
sur les cadavres puant qui hantent nos villes
érigent nos vices en héros, et se dressent comme des idoles
tel le fou agissant, qui par le feu
SANS LE FEU
J’ai tracé des rails, croyant tenir ma voieMais l’encrage était là, plus ancien que ma foiCes rails me conduisent à mon ultime destinInévitablement, ou vers un autre cheminUne fois les rails quittés, je regagne le désertJ’ai trouvé un oasis et j’y sème mon hiverJe me suis fait des amis, bâti foyer et rivagesEt si, au bout du bout, tout ceci n’était qu’un mirage ?
Sans connaître
Dans le grand magasin où rayons deviennent labyrinthes,
J’étais perdu, perdu dans mes pensées à penser à toi,
De toi, rêveries de revoir, de mouvoir et d’étreintes,
Était addicte mon esprit victime de ton effroi,
Et par les grâces d’une chance espérée désespérément,
Mes yeux te surprirent sans même besoin de visage,
Sur la fragile ficelle de mon cœur sonde questionnements;
Que venais-tu faire en c
Au revoir mon frère
(histoire vécue)
Je n’avais pas vu mon frère Christian depuis une quinzaine d’années. Lui vivait en Corse et moi en Normandie. Nous vivions chacun de notre côté, accaparés par les soucis et les joies de la vie quotidienne. Nous nous appelions pour les anniversaires, les fêtes de fin d’année ou les jours de mauvais temps.
J’ai demandé au Soleil…
J’ai demandé au Soleil De moins chauffer la Terre Je lui ai montré les incendies Et les rivières asséchées, La végétation en souffrance Et la détresse des humains. Etonné, il m’a répondu Que ce n’était pas son affaire Et qu’il ne fallait pas détruire La couche d’ozone autour de la Terre Qui nous protégeait de ses rayons.
Son sourire, ses cris et ses pleurs
Les entends_tu ?
Elle a perdu ses valeurs
Qu’en penses_tu ?
J’étouffe,
j’ai besoin d’air,
mais dehors
je peux à peine respirer.
Je suffoque,
j’ai besoin de sortir,
mais la ville
m’écrase davantage.
J’agonise,
lentement.
Mais ce n’est que mon âme
qui souffre,
qui veut s’évader,
qui se tortille,
inconfortablement.