Qu’est ce qu’il nous reste
Loin de l’océan et des promesses
Qu’est ce qu’ils nous laissent
Triste constat pour mes frères
Perdus sur le boulevard de l’oubli
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Je chanterai en mourant
Le cœur indigné par le sort
Les gens souffrent tant
Leurs griffes leurs morsures
Ne sont que les extrémités
De leur peine à vivre
J’avançais sans les voir dispar
La guerre des étoiles est une occupation
Dont l’homme sans valeur s’est fait une mission
Nos petits maîtres gris font sauter la planète
Mon rêve ? Prendre un jour la poudre d’escampette.
Valériane était l’aube et la nuit dans un même regard,
le clair-obscur d’un monde fragile et bavard.
Complice du silence, amante des nuances,
elle portait ses failles avec une étrange élégance.
Elle n’avait pas besoin de tout expliquer,
car ceux qui savent voir, savent deviner.
Derrière ses silences, il y avait des soleils,
des orages, des prières, des merveilles.
Qui est-elle ?
Regard bleu profond comme l’océan
Belle bouche rouge, tel un volcan
Son regard mystérieux, séduisant,
M’entraîne dans l’accomplissement.
Mais… elle me parle ? Je l’entends.
D’un ton immensément attendrissant,
Ses mots suaves, aux couleurs de lave,
M’intriguent et m’attirent dans le même instant.
Je la regarde en pleurant et la main je lui tends.
Mais vas-y frappe frappe frappe!Vas-y frappe avec tes mots C’est la douleur qui est dans ta peauMaman est là y a plus d’bobo
Mais vas-y frappe frappe frappeExprime ta haine à force de motsCeux qui font mal et sans piano!Maman est là c’est ton cadeau.
Les eaux des quais salés
Draguent les beaux voiliers
Soleils et crustacés
Bercent les amitiés.
•
Les oies sauvages volent
Vers un ciel infini
Le port bientôt s’endort
Pour une courte nuit.
Choisir c’est difficile n’est-ce pas ?
Alors pourquoi devons nous le faire ? Pourquoi est-ce si compliqué à chaque fois ?
Nous avons tous cette peur de nous tromper, de faire des erreurs.
Choisir en fait parti. Lorsque l’on choisit on se pose énormément de questions. Et si je fait le mauvais choix ? Et une fois pris, l’autre aurait été meilleur ?
L’adolescence est vraiment un passage cruel pour une maman dont le cordon ne s’étiole pas à un rythme doux et émotionnellement acceptable… mais qui se retrouve brutalement sectionné comme si l’enfant élevé n’était plus.
S’imposer, est-ce naturel pour vous ?
Chez moi non.
S’imposer. On pourrait penser que tout le monde le fait dès que c’est nécessaire. Mais ce n’est pas le cas. Et je ne suis sûrement pas la seule qui se laisse piétiner. On m’impose les choses et non l’inverse.
Bizarrement les gens qui s’imposent dirigent. Les gens les suivent. Bêtement la plupart du temps.
J’erre dans des cercles imaginaires dans l’espoir d’être retrouvé. Mes yeux ne s’ouvrent que pour voir le même monde cruel d’ici-bas. Des gens hébétés qui passent, regardant la misère ordinaire. L’air surpris de ce qu’ils voient. Peut-être en pensant : “Ce pauvre homme, s’est-il perdu, est-il drogué ou est-il fou ?