Être couvert de sueur, mais pas la mienne.
Avoir souffert mais pour l’heure, faire des siennes
jusqu’à oublier toute dignité humaine,
jusqu’à m’avouer que ma propre vie est vaine.
Tomber amoureux de l’univers
et vomir tout ce qui me constitue ;
Il est douloureux d’être en hiver
quand la faim de chaleur vous prostitue.
Le pyromane 🔥
On trouve dans le cœur des femmes apprêtées
De l’or, du miel, des fleurs pas encore germées
Pour naître le désir réclame de l’audace
Les hommes de ma trempe en ont dans la besace.
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Faire tomber la foudre est un don du berceau
Que n’a pas eu le sot, gâté d’être si beau
L’art de jouer du cor revient aux sans attraits
J’enseigne ce talent aux bellâtres dadais.
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L’amour (de soi?)
Est-ce que tu m’aimes ?
Est-ce que je t’aime ?
Est-ce que je m’aime ?
Il n’y a rien d’autre que ton amour, ta tendresse,
Tes paroles qui m’apaisent et parfois me hantent
Et me disent que l’amour est là
Et me rassurent quand je te vois près de moi.
Le Capitalisme
Le monde est déjà perdu.
Regardez ces visages, regardez ces gens,
Qui, par misère, s’infligent la pire des souffrances,
La soumission mentale,
La soumission de l’âme.
Se forcer à faire,
Ou pire, se convaincre à faire.
À faire quoi ?
La pire atrocité de ce monde :
Se soumettre à l’argent.
Notre nouveau Dieu,
Notre nouveau roi.
La joie, le bonheur, puis-je seulement ressentir cela ?
Que cette nuit ne s’arrête jamais,
Que cette émotion soit infinie,
Que cette vibration perdure,
Que mon cœur reste aussi pur,
Que mon visage reste illuminé,
Que ma voix ne cesse de crier,
L’énergie de cet endroit,
Bali, je suis déjà nostalgique de toi.
Séparation
Un jour, vous me perdrez dans l’ombre
Englouti par l’abîme de mon âme
Solitaire, dans mes pensées sombres
Je m’éloigne, vers un nouvel élan.
Transcendé, métamorphosé tel un papillon
Je m’enveloppe de mystère et d’émotion
Mes yeux ne vous verront plus de la même façon
Libéré de vos chaînes, je prends mon envol.
Los Angeles 🌴
Le mouvement de tes palmiers m’attriste, me touche et me berce
Los Angeles, tu n’as pas d’âme
Tu as tout, mais surtout rien
Ouvre-toi à moi et montre-moi ton cœur, car je suis cœur tout ouvert,
Prête à te caresser, à t’explorer
Suis-je cœur tout ouvert ?
Dans mon cœur
Elle danse habilement sur une chanson que je connais pas
Elle me parlait
Mais jamais elle me regardait
Mon regards n’a jamais croisé le sien
Je veux me tuer
pour renaître dans son corps
Je veux passer sous sa peau
Sentir ses draps
Mettre ses vêtements
Et prononcer ses mots
Je veux qu’il me voie
En étant elle
Autant qu’elle
Peut être dans la prochaine vie
On changera du rôle
Une guerre coloniale
Je vole tel un grain de poussière ds l’air
Espérant percer ton être
Ressentir ta peau chaude déserte
Capturer le parfum de ton mal être
Mais l’air m’emporte comme un traître
Sans dire au revoir aux douceurs de mon maître
Sans même prier près de mes prêtres
je suis emporté loin de mes frères
A une ile d’amour déserte
Je fais tout pour te voir à terre
Tu es le seul qui pouvai
Quatre saisons : Hiver – janvier
Neige fraîche
Le matin est blanc
Silence apaisant
Dans le brouillard,
Un rouge-gorge chante
Un blues des neiges,
Qui résonne dans l’âme,
Comme un écho de printemps.
La neige aime,
Le vent souffle, la pluie tombe,
Toujours l’hiver.