Paix aux cœurs semblables aux nôtres, errants, portant en eux les révolutions du monde,souriant aux jours derrière des visages sûrs,tandis qu’un volcan gronde au-dedans
Seuls nous sommes, nés ainsi,
et nous avons choisi de nous chercher .
𝐊𝐚𝐫𝐚𝐦𝐚 𝐝𝐞𝐛𝐨𝐮𝐭 : 𝐂𝐡𝐚𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐆𝐄𝐍𝐙𝟐𝟏𝟐
𝐊𝐚𝐫𝐚𝐦𝐚 𝐝𝐞𝐛𝐨𝐮𝐭 : 𝐂𝐡𝐚𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐆𝐄𝐍𝐙𝟐𝟏𝟐
Par Fouad El Mazouni
– Frères et sœurs de #GENZ212
je viens sans drapeau, sans tambour,
avec la respiration d’un poème qui refuse de s’agenouiller.
Je m’assieds par terre, à même le sol, façon blad,
sur un carton de dattes et de poussière,
et je parle comme on partage un verre d’eau en été :
calmement, avec l’urgence dans la voix.
Bonne Nuit
Je suis venu en étranger Et je repars en étranger. Les belles fleurs de mai M’ont accueilli chaleureusement. Une jeune fille parlait d’amour, Sa mère parlait même de mariage. Puis l’heure du départ est arrivée ; Pourquoi devrais-je m’attarder et Leur donner une raison de me renvoyer ? Maintenant, tout est sombre, Le sentier baigne dans le noir.
C’est un théâtre voyez voyez la bestialiténous avons ce genre de mentalitédes gens biscornus des rêves écrasésdes fientes dans la cuvette des rues mouvantes
Non!
La symphonie des abeilles
Dans la ruche, l’essaim bourdonne,La symphonie des abeilles résonne.Engrangeant le nectar des fleurs,Chaque danseuse exécute son labeur.
Dans le jardin, les abeilles dansent en harmonie,Leur vol gracieux forme une symphonie,Butinant les fleurs avec délicatesse et poésie,Chaque mouvement est une mélodie.
LE SERPENT FASCISTE
Le monde est carcéral, un cirque d’acier
Petits soldats fascistes, constellation d’autorité
Flics sans uniformes au rythme d’un tambour fêlé
Ordre des milices sans visages d’un nazisme ravivé
Fantômes ahuris tel le serpent qui défile
sur les cadavres puant qui hantent nos villes
érigent nos vices en héros, et se dressent comme des idoles
tel le fou agissant, qui par le feu
SANS LE FEU
J’ai tracé des rails, croyant tenir ma voieMais l’encrage était là, plus ancien que ma foiCes rails me conduisent à mon ultime destinInévitablement, ou vers un autre cheminUne fois les rails quittés, je regagne le désertJ’ai trouvé un oasis et j’y sème mon hiverJe me suis fait des amis, bâti foyer et rivagesEt si, au bout du bout, tout ceci n’était qu’un mirage ?
Sans connaître
Dans le grand magasin où rayons deviennent labyrinthes,
J’étais perdu, perdu dans mes pensées à penser à toi,
De toi, rêveries de revoir, de mouvoir et d’étreintes,
Était addicte mon esprit victime de ton effroi,
Et par les grâces d’une chance espérée désespérément,
Mes yeux te surprirent sans même besoin de visage,
Sur la fragile ficelle de mon cœur sonde questionnements;
Que venais-tu faire en c







