C’est le cas de beaucoup d’hommes
De souffrir du mal d’automne
D’admirer les jolis corps
S’échouer aux bras des forts
C’est la vie des gros cadors
D’embrasser les meurtrières
Protégeant les châteaux forts
Imprenables, qu’ils disaient
Si le hasard vous prenait
Dans un tourbillon céleste
Profitez jusqu’à l’excès
Avant cruelle disette.
La solitude est une amante 🚶♂️
La solitude est une amante
Qui vient souvent quand la nuit tombe
Ne laisse de sous-vêtements
Qu’à l’aune d’heures moribondes
Elle ne guérit pas le temps
Ni la rancœur des souvenirs
Mais elle prend tout notre temps
Au pied duquel pousse la cime
Que vaut la vie
Si sans étreinte ?
Eau-de-vie
Comme ta main de soie m’a fait don de ton cœur
Que ta peau d’autrefois m’a réchauffé le corps
Que tes lèvres d’Inca ont fredonné en chœur
Les notes enflammées qui soufflent dans nos cors
•
Et comme tes façons ont eu de moi raison
Que tes joues d’Istanbul ont fait naître saison
Que l’aube a pu glisser sous tes draps de jasmin
Une paire de dés pour défier le destin
•
Des hanches de playmate 👯♂️
Des hanches de playmate
Qu’on feuilletait enfant
Dans un vieux Newlook
Caché précieusement
•
Nos mères les trouvaient
En riaient à pleines dents
C’était sous le lit double
Dans la boîte de paons
•
D’or et de grandes plaines
Longues comme ses jambes
Quand elle se découvre
Je renais de mes cendres
•
C’est une vraie playmate
Qu’on désire à présent
Pas faite pour les ploucs
Elle est un Dieu vivant.
Je cours après l’été ☀️
La nuit n’est pas tombée
Ça ne saurait tarder
Mon âme s’est blindée
Des coups qu’on m’a donné
Je cours après l’été
•
Le vent me dévore et
Comme à l’accoutumée
Je voudrais t’emmener
Là où les R roulés
Riment avec été
•
Je pense aux draps mouillés
Dont les plis singuliers
Font naître des orées
Au creux des cochelets
Je cours après l’été
•
Lorsque Julien va entrouvrir la porte de chez lui, nul doute que le phrasé tambourinant de ses tumultes iront s’échouer sur la lueur pâle de désirs inatteignables (c’est un pléonasme…). Il n’y aura ni passion, ni bulles affriolantes, sinon l’étendue infâme du silence qui pèse comme une coupole en plexiglas, qu’on aurait posée là comme pour lui rappeler sa triste condition d’ermite.
Bénédictions
Trois feux…
Deux gouttes…
Et un cri.
Oh que les flammes de l’enfer sont réconfortantes !
Et, je sens le paradis vibrer dans ma main,
La terre glisser d’entre mes doigts et…
Ma conscience s’illuminer dans l’âme !
Ainsi, le sol fut support,
Les cieux furent cible,
La vie, la mort, berceau
Et la nature, ma bible.
Viens que je te bénies,
Mon fils, viens que je te chuchote à l’oreille.
Une histoire de sourire
Sur la cheminée, je remarquais un vase d’Arabie qui avait accumulé de la poussière. Et alors que j’en retirais une partie, elle me lança un sourire timide et hors du temps.
Mon sang ne fit qu’un tour, et je me mis à imaginer les cantiques implorants s’acquitter du joug de la lumière.
Le jour le plus long
Les carillons n’ont rien pu faire. Ni l’âpreté de mes reproches. Pas même tes yeux de chandelier, ou bien tes airs de militante. Je voulais t’emmener loin des scanners pressurisés, des diodes sempiternelles. Que tu me montres l’odeur des prés après la guerre, que je me plaigne de tes fous rires.
Beaucoup d’entrepreneurs, de managers et même d’artistes, de créateurs ou de bricoleurs ont parfois une panne d’inspiration. Le syndrome de la page blanche. L’angoisse de la routine créative.
Et s’il y a bien un endroit où la créativité peut à nouveau étinceler, c’est sous la douche !