Il pleut des larmes sur la ville
Des cris résonnent dans l’abîme
Le monde est un tas d’escarbilles
Un Achille au talon d’argile.
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Il pleut des fables au journal
Comme on avait jamais pleuré
La fin du monde occidental
Dans un déclin de vanité.
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Les feuilles mortes des automnes
Sont la litière des hivers
Un peu comme ces pauvres hommes
Font la guerre pour des faussaires.
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I-A (in french), c’est l’I-A haïe
L’AI haïe
Outre atlantique on nous a donné un cyber-cerveau l’AI,
Cet acronyme évoque une intelligence haïe.
Ici, c’est IA, CIA oh là là, où a-t-on mis les pieds ?
Mascarade
Tombent tombent les masques
Un enchaînement d’actions
Violentes comme les bourrasques
Qui sévissent dans ma région.
Et c’est au crépuscule
Que les langues se délient
Des rumeurs qui pullulent
Jusqu’au bout de la nuit.
Remplies de faux semblants
Des relations finissent
Comme entre deux amants
Les amitiés ternissent.
ÉTOILE FILANTE
ÉTOILE FILANTE.
Toi, la petite brune,
Hier, tu es entrée dans ma vie,
Au moment où je ne m’y attendais pas.
Je dors. J’entendis tes pas.
Au cœur d’un désert sombre,
Tes yeux éclairaient mon visage
Comme deux astres dans le firmament
Et à tes yeux, mes yeux s’accrochaient.
POEMES ALEATOIRES
Deux poèmes dont les vers sont agencés par algorithme de façon aléatoire :
http://nullart.free.fr/alea.htm
et
http://nullart.free.fr/chaos.htm
et deux liens proposant des séries d’haïkus changeants :
http://nullart.free.fr/haiku.htm
et
http://nullart.free.fr/japonaiseries.htm
2020 ET L’IRREEL PRINTEMPS SILENCIEUX
2020 ET L’IRREEL PRINTEMPS SILENCIEUX
A QUOI RIME CE COVID-19 INFECTIEUX
C omment le monde peut-il ainsi s’effondrer ?
Oublieux de la paix vont les hommes effrontés
V iolences des humains contre Dame nature
I llusions de Maîtres du monde immatures
D es hommes partout meurent souffrant dans leur chaise.
BRUME
BRUME.
Dans la brume tout disparaît à jamais.
Dans le froid, le noir, le néant, ils vont…
Des hommes passent vêtus d’imperméables,
Les mains enfoncées dans leurs poches.
Ils ont un chapeau et vont la tête basse.
De fines gouttelettes de brumes,
De l’obscurité laiteuse, de l’ombre,
Des hommes surgissent soudain.
On les voit un passant instantané.
AGONIE.
AGONIE.
L’automne est à l’abri des fourrés
Dans les arbres tout de vert entourés.
Octobre, l’automne est déjà là,
Il s’agrippe aux branches des arbres,
Les secouements plein de précipitation.
Tout se porte dans sa froide passion,
Les feuilles comme des mots sur le marbre,
Il les couche sur le sol, bien à plat.







