Dans le grand magasin où rayons deviennent labyrinthes,
J’étais perdu, perdu dans mes pensées à penser à toi,
De toi, rêveries de revoir, de mouvoir et d’étreintes,
Était addicte mon esprit victime de ton effroi,
Et par les grâces d’une chance espérée désespérément,
Mes yeux te surprirent sans même besoin de visage,
Sur la fragile ficelle de mon cœur sonde questionnements;
Que venais-tu faire en c
Au revoir mon frère
(histoire vécue)
Je n’avais pas vu mon frère Christian depuis une quinzaine d’années. Lui vivait en Corse et moi en Normandie. Nous vivions chacun de notre côté, accaparés par les soucis et les joies de la vie quotidienne. Nous nous appelions pour les anniversaires, les fêtes de fin d’année ou les jours de mauvais temps.
J’ai demandé au Soleil…
J’ai demandé au Soleil De moins chauffer la Terre Je lui ai montré les incendies Et les rivières asséchées, La végétation en souffrance Et la détresse des humains. Etonné, il m’a répondu Que ce n’était pas son affaire Et qu’il ne fallait pas détruire La couche d’ozone autour de la Terre Qui nous protégeait de ses rayons.
Son sourire, ses cris et ses pleurs
Les entends_tu ?
Elle a perdu ses valeurs
Qu’en penses_tu ?
J’étouffe,
j’ai besoin d’air,
mais dehors
je peux à peine respirer.
Je suffoque,
j’ai besoin de sortir,
mais la ville
m’écrase davantage.
J’agonise,
lentement.
Mais ce n’est que mon âme
qui souffre,
qui veut s’évader,
qui se tortille,
inconfortablement.
Je lève les yeux, surpris par la pluie. Les gouttes font du bruit contre la vitre de l’abri. La pluie fait danser les épis. Jouer dehors nous est interdit, alors je regarde à travers la vitre mouillée des moments oubliés. Petit été, mais soucis, l’âge a fleuri des cris, des bruits, des pleurs, à quel prix ?
Échos dans le noir
En face de moi se tient ce vide figé, les yeux fermés dans le noir complet, se tient une ombre oubliée. Nous connaissant-nous ? Dit ma voix pleine de peur et de curiosité. Nos mains dans le noir s’enlacent comme un mauvais désir qui prend place. Mon âme qui se casse comme ma poésie qui s’efface quand je m’approche et t’embrasse.
Le voyage de l’oignon
On pense que l’oignon est originaire de l’Inde. En Egypte, c’était un objet d’adoration. D’Egypte, il est entré en Grèce et en Italie, et de là dans toute l’Europe.
Quand je pense à la distance parcourue par l’oignon juste pour entrer dans mon placard, je pourrais m’agenouiller et louer tous les petits miracles oubliés.







