Chaque soir Quand le monde va dormir Lui avec sa tasse de café noire.
Il a un rendez-vous avec les souvenirs.
Il s’assoit par la fenêtre En comptant les étoiles et soupire.
Où sont mes amoureux.
Mon papa, la plus belle des mamans.
Mon pays si lointain. Seul comme un vagabond.
À qui va-t-il se plaindre ? Après tout il n’est qu’un maudit étranger.
Sensé s’excuser, à chaque fois quand il y a un attentat.
Pour ce que fait un batard.
En choisissant de mettre fin à sa vie et celle des autres.
Et lui il n’a qu’a payer le prix.
Le prix d’un pays corrompus.
Qui l’a jeté sans pitié, Et l’a privé de sa dignité.
Et autre qu’il l’a accueilli, sensé être le gardien de la liberté.
Mais avant de rentrer, il est appelé à s’excuser.
Pour son nom, Qu’il n’a pas choisi. Pour son identité.
De toute la façon il est accusé.
Accusé d’être parti, d’être venu.
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