Soirée Parisienne

C’est mon âme que tu brûles ce soir d’hiver
De mon être égaré face à la dame de fer
De ton regard lancinant et silencieux
Tu m’emportes vers un bal sombre et lumineux

C’est dans les ténèbres que je ressens l’amour
Dans mon corps, un abandon sans détour
Dans mes veines, une empreinte intense et pernicieuse
Tu distilles une douceur éthérée et vaporeuse

C’est sur la Seine que tu m’étreins de ton regard
Sur ta peau immaculée, l’éclat d’un miroir
Sur ma langue, le goût d’un souffle velouté
Tu exhales un écho murmurant d’un feu glacé

C’est dans mes veines que tu t’immisces
Ton ombre m’éveille, une brûlure complice
Dans une brume légère et cristalline
Je m’abandonne à toi, cocaïne.