Qu’est-ce que je m’en fous dans le fond d’la salle,
Une graine dans la tête je géchar grave mon oinj
Privilège je sais pas bien l’écrire, heureusement ! je me dis
C’est triste cette night libre et piègé je suis en apnée
Dans les nuages en vert dans mon aquarium je cherche
Attends attends je prends la pose et rentre dans l’action
C’est ma fonction je pense de moins en moins à moi
Je fume fume toute ce bédo comme si je savais où je vais
Forcé ton esprit c’est comme faire le mur pour elle
C’est un b’soin pour niquer le 666 a des parsek de mon style
Je tire de ma poche les clés de la Porche, je ferme le für
Tous des petits tyrans je suis dans la vitesse pas le contrôle
Je suis dans le rêve des enfants seuls, le seul debout à cet heure
Sur le 7K j’attaque au mic, je capte les pulsations je délivre
Des salves de laves et commet des délits invisibles en vrai
Faut qu’on se casse c’est obligé personne ne survie à un incendie
Arrête de faire le chaud mec, tu va finir dans un trou
On est des types sauvage déjà petit on était des animals
A sang froid près a faire un braquage avec des flingues
Pour voir comment qu’on le vit cette chance dont tous parlent
Sans savoir de quoi ça parle c’est la merde je me fais chier
Devant la porte un type m’empêche de passer je rentre
Avec le torse comme une bombe a retardement
Dans ma tête j’ai envie de faire monter le voltage
Ils sont fous, comprennent pas comment j’ai la haine
Elle me regarde de travers et réfléchi si elle rêve
J’arme un seiz’ sur un titre célèbre je grapille le temps imparti
Je perds ma peau et je me fais un keuf pour la haine putain méritoire
Qui dort dans le ventre rond d’un gros roms sous alcool fort
Les américaines aiment protégé leur mari avant le mariage
Parce qu’elle ne veulent qu’épouser la criminalité dans mes yeux
Et ce rêve est devenu si tangible avec de l’or et du sang sur les mains
je suis un voyou ordinaire, j’ai trahi pour rester en vie je suis mort pour laisser une vie
Un père absent, un abcès je suis l’abécédaire de la souffrance
K O primordial je fais mal te parle de l’origine du monde
Et je parle de ta mère parce qu’elle m’a dit que tu étais son univers
Je suis comme un avion sans ailes et je fonce sur toi
Armé pour tout niquer avant que la nuit tombe sur mon coeur
C’est pas le quartier c’est la Guerre et je la connais depuis jadis et naguère.
IMAGE H.R Giger