ABISTANANGO
Reflet de la vie,
Regarde-moi et dis-moi ce que tu vois.
Montres-moi, montres-toi.
Vers qui dois-je me tourner ?
Contre qui dois-je me détourner ?
Mes yeux faiblissent,
Mes pensées réagissent.
Oublions les querelles ! Oublions les rébellions !
Les assassins du monde n’ont jamais eu de chance.
Ils ne dorment pas tranquilles.
Ils seront punis.
CHRISTOPHE POIRIER 12/12/2024
Author: CHRISTOPHE POIRIER
Elle a le vent qui lui souffle dans les voiles,
Et je salive apercevant des salières.
Vierge et rebelle sans le moindre mal
C’est un don de grâce sur l’aura du diable.
Épargnez-moi vos sarcasmes
Parce que je n’ai plus peur.
Mes bras s’élèvent haut pour l’effleurer.
Mais au fil des années, je veux l’ignorer.
Je chante, je ris, je pleure,
Mais rien pour l’étonner.
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Le Yin et le Yang
Le Noir et le blanc
L’ Amour et la haine
Le bien et le Mal
Le Pour et le contre
Le respect
Et on se fout de ma gueule
La lumière et l’obscurité.
Le vert et le rouge
Oui, non
Gauche, droite
Droite, gauche
Sur quel pieds danser ?
La popularité.
L’anonymat.
L’égalité, la différence
L’addition
La soustraction.
Le manuel
L’intellectuel.
LE CRI DE LA MANDARINE
LE CRI DE LA MANDARINE
Le soir je m’endors.
Le matin se lève,
La faim me dévore.
Coup de filet de mandarine
Hier au magasin.
Ce matin j’avais faim,
J’ai saisi une mandarine, par la main.
Mon ongle à déchiré
Son petit cuir orangé,
Sa peau s’est détaché.
La mandarine a crié.
Je l’ai complètement déshabillé.
Elle a souffert, je l’ai dépiauté
Comme un lapin écorché vif.
VOCABULAIRE 3
VOCABULAIRE3 (8-13)
TUPARI
La veille de mai,
Les hauts peupliers agités
M’ont annoncé la pluie.
CACHE-CACHE
Le vent pertinent
Pousse les nuages gris
Alors les oiseaux partent en pause.
SPECTACLE
Le soleil radieux fond
Sur des tulipes naines,
Tout ça grandeur nature.
OBSTINATION
Par un matin calme,
Une bouture de géranium
Espère vivre enfin.
VOCABULAIRE 2
VOCABULAIRE2 (7-12)
ENFANTILLAGE
Par un matin tiède
Est apparu mon décor d’amour :
Des boutons d’or et du muguet bleu.
LUTTEINFERNALE
À ma fenêtre j’observe
Un bourdon curieux se cognant la tête,
C’est la rencontre d’esprit fort.
INSPIRATION
Une belle journée est annoncée,
Puis une ballade bucolique,
Et mes premiers papillons.
VOCABULAIRE 1
VOCABULAIRE1 (1-6)
NATURE
Le Grand lac coincé dans son armure pétille
Et tout en foulant le trèfle
S’enfuit sous un soleil coquin.
NOSTALGIE
Il y a un cœur là
Gravé sur un banc public
Blanc comme la neige.
ESPOIR
C’est juin dans le jardin,
Des trilles et des trémolos
Dans les oreilles foisonnent.
VOCABULAIRE
VOCABULAIRE4 (14-19)
CHEMIN D’EDEN
Tous ces crocus polychromes
Poussent comme de l’herbe monotone
Mais en bien plus beau, évidemment !
ELLE
Entre tes lèvres
Ce poème : « Je t’aime »
Comme du velours.
LIBERTÉ
À la fenêtre,
Une abeille dans les rideaux,
Première prise du printemps.
HUMIDITÉ
La pluie seule contre
Le torrent qui serpente.
LES FRITES
LES FRITES
Le mardi à midi c’était purée jambon ou purée sardines,
Ça changeait d’une semaine sur deux.
Le mercredi c’était frites jambon
Ou frites avec un « coco » (un œuf sur le plat).
L’ACCIDENT
L’ACCIDENT
Il y avait des éclats de lumières,
Des bruits de verres et de tôles froissées.
Il avait des petits morceaux de pare-brise dans la bouche,
Dans les oreilles et sur les contours des yeux,
Dans les cheveux aussi.
Ça sentait une odeur de gaz carbonique dans l’habitacle de la voiture cassée.
Probablement dû aux airbags.