Je me rapprochais de Marco un peu plus chaque jour. Lui dévoilais mes secrets jusqu’à l’intimité. Involontairement, les mots franchissaient le seuil de mes lèvres comme s’ils avaient été appelés pour aller se perdre en lui.
Author: Corinne Écrivaine
L'écriture vibre et fait partie de moi.
Ce fut à l'âge de 14 ans que je pris la plume pour la 1re fois en retranscrivant mes sentiments sous forme de poèmes.
Mon amour pour l'écriture m'a permis de tenir la fonction de correspondante locale pour le journal de ma région et d'obtenir une 1re publication dans le fanzine : "Le Calepin Jaune n°6 de Juin-Sept 2005" ma nouvelle intitulée : "La Rencontre".
De gagner le concours des poètes de Lyon 2014.
Mon 1er roman intitulé : "Les Limbes du Peintre" est disponible.
Pour plus d’informations sur mon activité artistique voici mon blog :
https://corinnemolina.jimdofree.com/
La Rencontre – Chapitre 2
Chapitre 2
Dans le silence de mon enthousiasme, mon cœur se met à battre la chamade au rythme de mon ravissement. Une émotion que je n’avais plus ressentie depuis bien longtemps.
Nous déjeunons à la Brasserie St Georges située vers la Gare de Perrache. Marco me laisse le choix de l’emplacement. J’opte pour un coin retiré comme pour nous isoler du monde.
La Rencontre – Chapitre 1
Depuis trois mois, je me produis sur scène, avec ma troupe, au théâtre des Célestins – Lyon. Une petite équipe de sept acteurs. Tous de la même tranche d’âge ; 30-35 ans. L’ambiance est conviviale et chaleureuse.
Je n’ai d’yeux que pour Marco. C’est un être irréel sorti tout droit d’un rêve.
La Rencontre – Prologue
Mon voyage est long et solitaire.
J’erre depuis des mois, des années, des siècles. Le temps n’a plus d’emprise sur moi. J’erre dans les ténèbres de ma solitude à la recherche de mon âme perdue.
Tout au long de ma bien triste existence, je n’ai rencontré que la mort. Une mort que j’administre à mes victimes pour m’offrir la vie.
Tout en étreignant la jeune fille, il replongeait, involontairement dans cette vision d’horreur. Il avait déjà vu des batailles, des massacres, des cadavres d’hommes morts au combat, mais rien de comparable à ce carnage.
Shania chérissait ces moments d’entraînements avec son compagnon d’armes. Elle n’était heureuse que lorsqu’elle combattait, épuisant son corps et vidant son esprit de toute colère.
Chacun de ses coups portaient une violence telle, qu’elle aurait pu mettre à genoux le plus redoutable des adversaires, mais Adjib connaissait sa protégée et contrait aisément ses attaques.