Les parques la nuit sont topless entre les types sans logique un homme laisse faire. Frère le fric pèse des tonnes sur des familles entières comme une chappe de plomb, on veut choper d’l’or tu captes. On tue sur des livres d’alchimie des mots, mis bout à bout j’alunirai ; j’empeste la chance, avec ma mine je plante le décor d’un monde réel et tragique.
Category: Music
Rapepic – projet ep
RapEpiC
MoonZ.
C’est un projet que je vous partage de 8 titres sur Soundcloud. C’est du rap/slam sombre et poétique. A vous d’en juger.
Petit poignet
Je vivais de Bohème au gré des contre-vents
En mettant en poème ces temps de tant d’avant
Mais je ne voyais plus où porter mon salut
Et un matin pourtant que je n’attendais pas
Je compris en partant qu’à coté de mes pas
Ma main s’accompagnait d’un tout petit poignet
Et mes pas dans les tiens, et tes pas dans les miens
On ne peux rêver mieux pour vivre un peu plus vieu
Mes migraines ne sont que de longues errances
Qui ne mènent nulle part et puis change de sens
Sans que je sache encore où j’en étais naguère.
Mes migraines ne sont que de ces sales guerres.
L’inconscient qui parle et qui parle toujours
Et répond au conscient qui ne sait pas toujours.
Regarde-moi
Tu te coiffais la frange, jouais du coton-tige,
Que la femme est étrange en son corps callipyge,
Tu fardais tes paupières,
Et je te regardais peaufiner ta beauté
Appuyé que j’étais sur le mur d’à coté,
Oui, sur le mur en pierre.
Regarde-moi, regarde-moi
C’est en contre-plongée, un peu comme un tribun,
Que devant la psyché de la salle de bain
Tu mirais ton allure.
L’imagination
Quand j’étais un enfant, A l’orée de ce bois,
J’avançais tel un faon, Scrutant tout, aux abois…
M’arrêtant de marcher, Assis sur le chemin,
J’essuyais de mes mains Mes deux pieds écorchés.
Furent ainsi écartées Toutes les prédations…
Quelle belle liberté Que l’imagination.
Où donc est la clairière Que l’on m’a tant vanté ?