Noël arrive à grand pas
Me plongeant dans l’embarras
Du malaise d’autrefois
Mes parents souvent maladroits
Buvaient et se disputaient à chaque fois
Les injures et les coups furent notre Noël
Assistant à la scène
De coups que je pris de même
Le repas finissant parterre
Gâché de tant de matières premières
Tout les ans se répétèrent
De la même manière
Alors je déteste Noël pour cela
NR
J’entends le bruissement des feuilles
Qui lentement font leurs deuils
Regroupées pour ne pas être seules
Mourant, recouvert de leurs linceuls
Parfois le vent froid
Les dispersent à plusieurs endroits
S’accumulant dans un coin
Pour pleurer de leurs chagrins
Leurs destinées, leurs fins
L’automne les a décrochées
Les faisant tomber
L’hiver les a broyées
Pour bientôt ne plus ex
Dans les profondeurs de mon cœur
Oublié du bonheur
Qui s’en est allé ailleurs
Me laissant plusieurs aigreurs
Amères de mes géniteurs
Fait que de heurts
Et de malheurs
Qui me tiraillent comme un ascenseur
Avec des hauts et des bas
Que sans cesse je combats
De traces qui ne s’en vont pas
Et sont toujours là
Me donnant l’impression
Que mes vieux démons
Me hante sans comparaison
Me p
Dans les vagues déchaînées
Où divaguant mes turbulentes pensées
Dont la vie m’a envoyé
Essayant de ne pas me noyer
Dans cette immensité
J’ai dû apprendre à y nager
Et naviguer entre les rochers
Pour ne pas s’y échouer
Et y couler
Parmis les aléas de la société
De différentes marées
À maintes reprises mon corps a faillit se briser
Contre les remous
De chacun de vous
J’ai lon
Le froid a recouvert
De ses congères
Les toits des longères
Même les réverbères
Glaçant chaque chose
Dans du cristal qui les métamorphoses
En des proses
Les feuilles au sol des arbres qui y déposent
Un art éphémère qui prend la pose
Figeant le temps
Dans la froideur de l’instant
Où tout est blanc
Immaculée à ce moment
Avant que le jour monte au firmament
Dissoudre tous ses diamants
Dans le p
Le temps ne s’arrête point
Filant bon train
Du jour au lendemain
Poursuivant son long chemin
Au gré de son bien
Ne pouvant rien
Tant qu’il sera mien
Suivant ses pas
Vers l’autre delà
Qui m’emmènera un jour à trépas
Quand je m’y attendrais pas
Il s’arrêta pour moi
À ce moment là.
Le Jongleur de Mots.
Glissant de ma mine
Les mots et les rimes
Dont les vers y subliment
Leurs apparences anodines
Déchirant parfois le papier
D’une fureur non censurée
Que même l’encre déversée
Ne peut être absorbée
Par un buvard imbibé
De mots si controversés
Impossible à contrôler
Ma plume s’est assagie depuis
Elle s’est accordée après une longue lét
Il est 18 H 50 ce lundi 15 avril 2019
Le feu s’est déclaré
Dans la charpente du clocher
30 minutes plus tard, tombait sa légendaire flèche
Notre Dame de Paris
Commençait sa longue agonie
400 pompiers luttaient encore contre ce brasier
Que même Dieu ne pouvait arrêter
La France pleure son édifice
Les Parisiens ont perdu un fils
Moi je cons
Notre Dame n’a pas eu l’extrême onction
Les pompiers par leurs interventions
Ont évité même l’excommunion
Si par sa mutilation
On a permis sa purification
L’église devra se poser la question
Si Dieu avait prit cette décision
Pour tout les drames qui entachent l’église
De brûler ce sanctuaire
Afin de montrer
Qui les as cr
Seules les cartes postales, les boules à neige
Pourront encore nous montrer sa magnificence
Si elle n’a pas vendu son âme
Le diable l’a quand même abîmé
Dieu pour une fois l’a laissé tomber
Il s’en est rappelé pour ne pas toute la brûler
Les plus riches groupes jetaient leurs millions
À la face de Notre Dame
Afin de prouver qu