VOCABULAIRE1 (1-6)
NATURE
Le Grand lac coincé dans son armure pétille
Et tout en foulant le trèfle
S’enfuit sous un soleil coquin.
NOSTALGIE
Il y a un cœur là
Gravé sur un banc public
Blanc comme la neige.
ESPOIR
C’est juin dans le jardin,
Des trilles et des trémolos
Dans les oreilles foisonnent.
Category: Poetry
Silva forestis
***** Silva forestis *****
*
Alors que des futaies dont les branchages exhibent,
Leurs feuillées colorées, leurs pleureuses frondaisons,
Des bouquets enivrants se dispersent et imbibent,
A l’orée de mes sens de propices émotions.
Changement d’état
L’arôme opiacé de ma folle raison
Avait tant su m’emplir et créer l’embolie
Qu’elle en perdit son souffle et son exhalaison,
Ne laissant que l’odeur de la mélancolie.
Ce parfum désuet, ce reflet suranné,
Fomentait en mon cœur un dessein hermétique.
Et ce pétale vieux, diaphane et fané,
Ne voilait plus alors qu’un esprit cathartique.
Qu’en vient la nuit
Ô dame lointaine, étoile des cieux,Rêverie et exaltation sous le voile de la nuit,Invisible aux yeux, mais si proche en mon âme,Que le vent des monts, messager silencieux,Vous livre le chant d’un cœur en flammes.
En ce jardin secret où germe l’attente et où l’espoir fleurit,Chaque mot que je sème devient doux parfum,Messager discret d’une humble révérence,Embaumé de désir, fidèle et commun.
Inspire, expire, prend ton pouls
Douche froide, est-ce que c’est ça le monde des fous ?
Être assez belle pour être son trophée
Être trop quand il faut s’engager.
VOCABULAIRE
VOCABULAIRE4 (14-19)
CHEMIN D’EDEN
Tous ces crocus polychromes
Poussent comme de l’herbe monotone
Mais en bien plus beau, évidemment !
ELLE
Entre tes lèvres
Ce poème : « Je t’aime »
Comme du velours.
LIBERTÉ
À la fenêtre,
Une abeille dans les rideaux,
Première prise du printemps.
HUMIDITÉ
La pluie seule contre
Le torrent qui serpente.
POEME1: L’Amour
Dans la nuit comme la matinée au fur et à mesure que mon cœur bat je ne cesse de penser à toi. A chaque fois que je te vois j’ai une et mille sensations qui parcours mon corps ajoutant une étincelle hallucinante qui de même rends ce petit instant incroyable.
La puissance du soleil n’est rien comparé à la lumière qui se produire lorsque je contemple ton visage ressemblant à celui d’un ange.
L’ACCIDENT
L’ACCIDENT
Il y avait des éclats de lumières,
Des bruits de verres et de tôles froissées.
Il avait des petits morceaux de pare-brise dans la bouche,
Dans les oreilles et sur les contours des yeux,
Dans les cheveux aussi.
Ça sentait une odeur de gaz carbonique dans l’habitacle de la voiture cassée.
Probablement dû aux airbags.
FRAGMENT
Un coupon veut,
Un coupon veut pas,
On a lagueule qu’on a.
Dans l’immensité verte des marais,
Un polichinelle jaune s’en est allé.
Les blessures du passé
Ont du mal à refermer.
Le soleil luisait dans ses yeux.
À quoi bon mentir,
À quoi bon trahir,
Dieu s’est inventé,
Par nos chairs corrompues,
L’objet de convoitise est devenu.
Orage et cabriolet capricieux
Par un après-midi radieux, baigné de soleil, nous décidâmes de partir en vadrouille, savourant la douce liberté que procure un cabriolet des années 80.
L’air était tiède, la route invitante, et la mécanique ronronnait avec une élégance surannée.
Tout semblait réuni pour une promenade parfaite.
Hélas, la nature, dans sa grande malice, avait d’autres desseins.