Toi qui sais appuyer pour faire de la lumière
Où il faut appuyer,
Toi qui sais faire briller la plus sombre chaumière
Qui n’avait plus brillé.
Toi qui trouves tous les confins,
Les méandres confus
De nos esprits sans fin,
De nos esprits diffus,
Ton cœur est doux comme la pluie,
Ton cœur est beau comme un grenat,
Ton cœur est grand comme la nuit,
Mais c’est Ton cœur qui bat.
Category: Poetry
LES FRITES
LES FRITES
Le mardi à midi c’était purée jambon ou purée sardines,
Ça changeait d’une semaine sur deux.
Le mercredi c’était frites jambon
Ou frites avec un « coco » (un œuf sur le plat).
Le mercredi tout le monde savait que j’avais mangé des frites,
Pas seulement parce qu’on était mercredi,
Ça non,
Mais parce que mes vêtements étaient imprégnés des odeurs de graisse à frites.
L’homme en colère
L’HOMME EN COLÈRE
Il avait envie de lui dire au psy :
« C’est facile pour vous de me répondre qu’il faut que je joue le jeu ».
Quand tout lui semblait invivable autour de lui et aussi dur à la fois.
« Vous qui êtes assis confortablement au fond de votre fauteuil deministre
Et qui attend sa rémunération au bout de dix minutes passées, aprèsune séance de bla-bla ».
Lui !
CHAMBARDEMENT
CHAMBARDEMENT
Relance d’un pick-up
Arrêté en bout de chemin.
J’avais tourné la manivelle,
J’avais r’programmé une sélection.
Attention aux étincelles,
J’filme la dérision.
Au bout d’ma fourchette,
J’avais une passion,
Une grande passion.
Ça n’existe pas
Une mère qui n’aime pas ses enfants,
Ça n’existe pas.
Une mer sans océan,
Ça n’existe pas.
Une pluie, une plume sans le vent,
Ça n’existe pas.
Et quand tu n’es pas là,
C’est moi qui n’existe pas.
L’Amour n’a pas de prix,
Et pourtant rien ne le justifie.
Moins d’un mètre
À ta fenêtre
Où sont les fleurs ?
Celles du bonheur
Dans ta tête
Les étoiles sont en fête
Dans le ciel amusé.
Le vent entre les piliers
Du haut de la tour
Le soleil levant
Mon plaisir d’amour
Ton sourire touchant.
Au-delà des cimes
Il est des monts que l’on croit invincibles,Des mers trop vastes, des cieux trop hauts,Des vents contraires, des ombres terribles,Dressant partout d’immenses fléaux.
On dit que certains rêves sont vains,Que des murs trop hauts barrent le chemin,Que l’horizon s’efface, lointain,Lorsque la peur noue nos destins.
La grâce éprouvée
LA GRÂCE ÉPROUVÉE
Allez quoi ! Laissez moi choisir et lâchez moi,
Mon cœur n’a cessé de battre pour vous chérir.
Mes souvenirs aux allures de pierres rares,
Sur des veines noires ont tracé une loi.
Volupté et Beauté sont mariées par hasard.
Ici se dévoile dans la brume étalée
Des vagues de lumières où rien ne va mourir.
L’hiver semblable au printemps
L’hiver semblable au printemps
Les oiseaux qui chantent l’amour
Les arbres qui fleurissent
Est-ce une erreur de la nature
Ou bien des gens?
Stigmates du passé
Elle marche en silence, regard de velours,Mais dans ses prunelles, s’éteint le jour.Un sourire poli, un geste adroit,Pour mieux dissimuler ce qui hurle en soi.
Ses mots sont du miel, son ton apaisant,Mais cachent le fiel d’un cœur dévorant.Elle tisse des toiles, invisible fil,Emprisonne les âmes d’un murmure subtil.