Le corps brisé par ma posture
Le cœur toquant maladroitement
Je voudrais conjurer le sort
Pour échapper à la mort et l’amour
J’ignore si c’est lâche ou par droiture
Tout cet enfermement me rend douloureux
Pour survivre au souffre de la société
Je me sers d’une boite du frigo
Mais tout au fond là mon âme vide
Accélère par processus de pourrissement
Et je crève mûr et tossé par les coups de la vie
Viande désincarnée monde affreusement creux
Je me sens aussi impotent que le vieil amiral
Dans un gouffre sans fond brusquer par le clapet
Casque sur les oreilles j’évoque mon cri du ventre
La faim de sens – le silence de la raison
ZINZIN ziguetzaguant sous la lumière chut !
Il s’endort sur son carnet à l’entendre cogner
La bétise de vivre malgré ou bon grès
Avec la Santé bancale d’un esprit éreinté.
Oeuvre peinte de Jacques Ollivier => https://www.facebook.com/profile.php?id=100063697935208&fref=ts