Dans l’obscurité de la nuit,
Deux âmes effleurées, à peine entr’aperçues Se cherchent, se reconnaissent, sans se saisir, Un fil invisible, un secret émoi. Les mots voyagent, comblent l’absence, Tissent un lien, douce dépendance.
Sans un regard, sans une étreinte, Et pourtant l’âme se fait éteinte, Quand l’autre tarde, quand l’autre fuit, Comme un écho au creux des nuits.
Loin l’un de l’autre, mais prisonniers, D’une attente douce, enchaînés. Un souffle absent, un manque ardent, Un lien fragile, mais obsédant.
Loin des regards, près des pensées, Deux cœurs battants, enchevêtrés. Ombres errantes d’un même rêve, Que seule la distance achève.
A ce soir Clara, peut-être
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Cette poésie résonne comme une douce mélodie, une invitation à la rencontre de soi.
Deux âmes, liées par un fil invisible, mais distantes, séparées non seulement par l’espace, mais aussi par les tempêtes intérieures qui les habitent.
Chacune portant son deuil intime, son combat silencieux.
Qui sait ce que cette distance veut révéler ?
Peut-être est-elle une épreuve, un passage nécessaire où les nuits seules murmurent les vérités cachées.
Peut-être est-elle un écho du destin, un chemin que seul le temps peut éclairer.
Seul Dieu sait ce que cette attente renferme,
Si elle est un lien à préserver, une épreuve à surmonter,
Ou un souffle qui, doucement, apprend à s’éteindre.