dans le paysage terre
les arbres ont des feuilles à cinq doigts
les feuilles tremblent très régulièrement
feuilles au vent
de lumières postées à chaque coin du ciel
recoins angles replis retraits
il n’y a pas
tout là-haut au confluent du ciel
les ombres tiennent le sceptre et la baguette
qui nous agitent
sous les projecteurs
la création s’éteint
les projecteurs occupent tout le ciel
ne regarde pas le ciel
et il disparaîtra fatalement
j’appelle l’ombre j’appelle les impasses
j’appelle les nuages et j’appelle les tombes
je deviens l’invisible
je deviens la nuit
je deviens de ce qui n’a pas de mots
il est trop tard
pour hier
pour demain je ne sais
lève-toi
cache-toi
des autres comme de ton double de lumière
ne reste pas là
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