La ville souterraine est un bal d’opérettes
Où les rêves d’hier, de joies et de pépettes
N’ont plus du tout lieu d’être, vieilles calembredaines
Qui ratissent ma peine et fardent les bedaines
A l’ombre des bateaux, caresses de fardeau
S’empilent comme de l’eau, paresse d’étourneau
Qui toise d’un rameau les anciens paquebots
Devenus depuis l’or, de drôles de radeaux
La vie a une dent pas rare contre moi
L’amour est une denrée rare pour les gars
Comme moi.