Texte commençant par “L’heure était maintenant venue de m’y mettre” en incorporant les mots suivants : Adrénaline – prouesse – échappée – faux départ – mental – collectif – hors jeu – champion – s’encorder – aller aux oranges.
1 – version « sportive »
L’heure était maintenant venue de m’y mettre .
Je n’avais que trop tardé, obsédé par de fâcheux souvenirs. Rien que d’y penser, cela me produit une décharge d’ adrénaline . Alors que dans ce 100 mètres, j’étais à deux doigts, ou plutôt à deux enjambées, d’une prouesse , avec une belle échappée dès le départ. Soudain, les juges annulèrent la course en raison de mon faux départ . Repartir après cela est une épreuve en soit. Il faut avoir un mental d’acier.
Peu après cette période de désarroi, j’ai renoncé à ce genre de sport qui pousse trop à l’exploiter et qui fait gonfler l’égo. J’ai privilégié des activités plus sociales où l’aspect collectif est essentiel tandis que l’individualisme y est hors-jeu . Pour réaliser des courses en montagne, il n’y a pas besoin d’être champion . Après avoir acquis l’endurance nécessaire, il suffit de s’encorder , de se caler sur le guide et de s’adapter au rythme du plus faible. Bien sûr, pour reprendre des forces pendant l’ascension, quelques arrêts sont indispensables pour, comme on dit sur les stades, aller aux oranges ou pour satisfaire d’autres besoins…
2 – version ”souvenirs d’enfance”
L’heure était maintenant lieu de m’y mettre … à ces sacrées et peu gratifiantes révisions pour passer les épreuves du bac.
Par un curieux enchaînement d’idées relatives aux contraintes scolaires, cela me ramène à un fâcheux souvenir d’enfance. Rien que d’y penser, cela me produit une décharge d’ adrénaline . Cela se passait avec mon cousin Jean, en vacances pour quelques jours chez notre grand-mère en Provence. Pendant qu’elle faisait sa sieste, nous avions en vue quelque prouesse , se faire transporter dans une petite carriole tirée par sa biquette. Mais dès que celle-ci fut détachée, la voilà échappée de son enclos. Comme faux départ , on ne peut faire mieux ! C’est à grande peine et à bout de souffle que nous l’avons rattrapée.
Puis en bons élèves, nous nous sommes attelés aux devoirs de vacances. Le calcul mental n’était pas mon fort alors Jean m’y entraînait. Le maître d’école était sévère. Au châtiment collectif qu’il infligeait généreusement aux élèves turbulents que nous étions, il ajoutait allègrement des punitions individuelles. Elles pleuraient après les dictées, problèmes et donc aussi calcul mental. Même, lors des cours de gymnastique, comme on disait alors, il sanctionnait sévèrement toute tricherie ou tout ce qui lui semblait hors-jeu . Il aurait voulu voir en chacun de nous des graines de champion .
Après cette trêve dans nos gamineries, voici que Jean suggère que nous jouions à l’escalade. Dans le clos escarpé situé derrière le mas de grand-mère s’élève un bel oranger mais bien trop haut pour nous. Comme il poussait au pied d’un mur de pierre sèche, l’idée géniale était de s’encorder afin de cueillir des fruits mûrs à point. Je passai dans le terrain supérieur, laissai pendre la corde près de l’arbre pour que Jean s’y attachât. Ce qui fut fait mais nous n’avions pas réfléchi au fait qu’il pesait beaucoup lourd plus que moi. Lorsqu’il s’est lancé à l’assaut du mur, il m’a déséquilibré et nous nous sommes retrouvés à terre avec plus de peur que de mal et pas mal de boss et pas d’oranges. Cette mésaventure nous conduit à chercher une façon plus sûre pour aller aux oranges une autre fois.
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