L’hiver semblable au printemps
Les oiseaux qui chantent l’amour
Les arbres qui fleurissent
Est-ce une erreur de la nature
Ou bien des gens?
Stigmates du passé
Elle marche en silence, regard de velours,Mais dans ses prunelles, s’éteint le jour.Un sourire poli, un geste adroit,Pour mieux dissimuler ce qui hurle en soi.
Ses mots sont du miel, son ton apaisant,Mais cachent le fiel d’un cœur dévorant.Elle tisse des toiles, invisible fil,Emprisonne les âmes d’un murmure subtil.
Abyssus Nox
Oh combien de poètes et combien d’âmes en peine
Ont rédigés fiévreux des pamphlets par vingtaines
Et sans caution aucune, mille rimes abrasives…
Combien se sont repus malgré leur infortune,
Dans une mer d’orgueil et sans aucun émule,
Sur de blêmes maximes sans doute purgatives.
Entre ombre et lumière
Dans l’obscurité de la nuit,
Deux âmes effleurées, à peine entr’aperçues Se cherchent, se reconnaissent, sans se saisir, Un fil invisible, un secret émoi.
(Texte protégé)
Oh ciel, toi et tes tristes sanglots,
Regarde un peu ce monde sous l’eau !
Les rivières sortent de leur lit
Et se noient de mélancolie,
Laissant derrière elles, leurs sommeils chagrins
Et la détresse de tous ces riverains.
Oh ciel, toi et tes tristes larmes
Au nom de quelle déesse, de quelle femme ?
Pleures-tu ainsi, sans cesse ?
*Jean Pierre Basilic Danthor Franck Etienne D’Argent*
Nous nous excusons de vous avoir laissé entendre
Le fracas d’un cri nouveau, écho d’un monde en cendre,
Car le souffle fragile d’un enfant à naître
A fait trembler les racines du vieux mapou en pleine mue,
Se faufilant dans les méandres du temps qui s’effondre,
Comme un présage gravé dans l’écorce du vécu.