LE FANTÔME DE MA VIE.
Qui es-tu donc vieux fantôme de ma vie ?
Grande ombre silencieuse et austère
Qui aime tant les lieux solitaires.
Tu me suis partout de Londres à Pavie.
Qui es-tu donc vieux fantôme de ma vie ?
Je t’ai vu aux carrefours de ma vie,
Guettant le faux-pas, la trahison.
Ma vie, c’était ta maison.
Mon âme peinée ne fut point ravie.
APOCALYPSE
APOCALYPSE.
Qu’est ce que l’ennuie, si ce n’est le temps qui avance sans importance. Mon esprit que je lutte à tranquilliser. Mon âme que j’ai du mal à apaiser. Les moments d’ennuie sont nombreux et nul chose ne peut briser cette sensation. Ce n’est pas l’ennuie car nous n’avons rien à faire. C’est un ennuie bien plus profond. Un cœur et un corps qui ne peuvent se mettre au diapason.
Le nouveau Noël
Ce moment où Noël est partie à vau-l’eau, c’est le moment où les cadeaux ont pris plus d’importance que le partage. Où l’argent a pris le pas sur l’amour. Où la valeur d’un présent a plus d’importance que les gens qui nous entourent. Pourquoi Noël à perdu de son sens. Qu’est-ce qu’un Noël sans partage et amour. Nous entendons parler de cette époque où il n’y avait pour seul cadeau qu’une orange.
DUO DE DUELLISTES – DUEL DE DUETTISES
DUO DE DUELLISTES
DUEL DE DUETTISES.
L’amour s’insinue lentement,
Envahissant le corps et l’âme.
Le désir naît devant la femme,
Ravage tout comme le vent.
Mon sang bat un rythme fou.
De toutes mes forces, je désire
Et, d’impatience, je soupire
Dans l’attente d’un corps si doux.
Dès que je t’ai vue, j’ai compris.
Shania chérissait ces moments d’entraînements avec son compagnon d’armes. Elle n’était heureuse que lorsqu’elle combattait, épuisant son corps et vidant son esprit de toute colère.
Chacun de ses coups portaient une violence telle, qu’elle aurait pu mettre à genoux le plus redoutable des adversaires, mais Adjib connaissait sa protégée et contrait aisément ses attaques.
TRISTE CHANSON DES BRETONS
CHANT DES CONSCRITS DE CONLIE.
Fiers soldats du peuple breton,
Ridiculisés à Conlie,
Par tous ces Français, ces cons là.
La révolte au coeur, sûr qu’on l’a.
Dans l’Histoire, c’est ce qu’on lit.
Humiliés, ainsi sombre-t-on.
Leur peau à Verdun laisseront
Quand seront là des jours déments.
HERMAPHRODITE
HERMAPHRODITE.
Je suis poète.
Il est poète mais il est homme.
Il a tout vaincu.
Oui, j’ai tout vaincu.
Après des jours de pénible ascension,
j’ai bien vaincu.
Plus que tous les Everest,
Plus que tous les Annapurna,
J’ai réussi la conquête des nuages,
Pas pour faire le soleil après l’averse
Mais rien que pour le plaisir.
Quel plaisir ?
Lettre à mon embryon
Faire ses adieux à chose qui semble si insignifiante, dire au revoir à ses espoirs et briser son cœur rêveur. Un attachement insensé pour une cellule si petite. Un cœur brisé par de simples mots. Une intimité envolée pour finalement, seulement le vide. Plusieurs semaines en moi sans être réellement là, un battement éteint puis l’attente d’être sans toi.
La nature se réveillait lentement.
Allongée sur le dos, pensive, Shania se laissait bercer par les premiers chants printaniers.
Elle se détendait et oubliait, le temps de cette baignade matinale, les atrocités qui hantaient ses nuits.
Elle n’avait plus connu un sommeil apaisant et réparateur depuis bien trop longtemps.