TRISTE CHANSON DES BRETONS
CHANT DES CONSCRITS DE CONLIE.
Fiers soldats du peuple breton,
Ridiculisés à Conlie,
Par tous ces Français, ces cons là .
La rĂ©volte au coeur, sĂ»r qu’on l’a.
Dans l’Histoire, c’est ce qu’on lit.
Humiliés, ainsi sombre-t-on.
Leur peau Ă Verdun laisseront
Quand seront là des jours déments.
En mil huit cent soixante-dix,
Notre malheureux empereur,
Notre petit Napoléon
Fait face au chancelier teuton.
La dĂ©pĂŞche d’Ems, quelle erreur !
Souviens toi Vercingétorix !
Fiers soldats du peuple breton,
Ridiculisés à Conlie,
Par tous ces Français, ces cons là .
La rĂ©volte au coeur, sĂ»r qu’on l’a.
Dans l’Histoire, c’est ce qu’on lit.
Humiliés, ainsi sombre-t-on.
La dĂ©pĂŞche d’Ems, quelle erreur !
Souviens toi Vercingétorix !
A Tours, c’est un drĂ´le de tour,
Qu’Ă l’ArmĂ©e bretonne on joua
En se moquant de KĂ©ratry
Et de ses bataillons meurtris.
La lâcheté de Gambetta
Ne conduit pas au retour.
Fiers soldats du peuple breton,
Ridiculisés à Conlie,
Par tous ces Français, ces cons là .
La rĂ©volte au coeur, sĂ»r qu’on l’a.
Dans l’Histoire, c’est ce qu’on lit.
Humiliés, ainsi sombre-t-on.
La lâcheté de Gambetta
Ne conduit pas au retour.
Elle ne conduit nulle part,
Ni au combat ni au pays
OĂą attend la belle promesse.
La rĂ©volte n’est pas de mise
Après trois siècles trahis
Par un traitĂ© d’union bâtard.
Fiers soldats du peuple breton,
Ridiculisés à Conlie,
Par tous ces Français, ces cons là .
La rĂ©volte au coeur, sĂ»r qu’on l’a.
Dans l’Histoire, c’est ce qu’on lit.
Humiliés, ainsi sombre-t-on.
Après trois siècles trahis
Par un traitĂ© d’union bâtard,
Tant méprisés tant méconnus,
Que Prussiens parfois on nous croit,
Par une langue, qu’on mĂ©prise !
Est-ce lâcheté ou maîtrise ?
Faut-il renoncer Ă son droit ?
Le temps d’Anne est bien rĂ©volu.
Fiers soldats du peuple breton,
Ridiculisés à Conlie,
Par tous ces Français, ces cons là .
La rĂ©volte au coeur, sĂ»r qu’on l’a.
Dans l’Histoire, c’est ce qu’on lit.
Humiliés, ainsi sombre-t-on.
Faut-il renoncer Ă son droit ?
Le temps d’Anne est bien rĂ©volu.
Les Bretons, ici dans la boue
Alors que d’autres Ă Paris, meurent.
On les y traînent, on leur ment.
Ils sont sans ravitaillement.
Sans armes, ils passent les heures,
Comme des cochons dans leur soue.
Fiers soldats du peuple breton,
Ridiculisés à Conlie,
Par tous ces Français, ces cons là .
La rĂ©volte au coeur, sĂ»r qu’on l’a.
Dans l’Histoire, c’est ce qu’on lit.
Humiliés, ainsi sombre-t-on.
Sans armes, ils passent les heures,
Comme des cochons dans leur soue.
Pour cette bataille du Mans.
Est-ce un jour de répétition
Pour la boucherie des tranchées
Où par bataillons et armées
Leur peau Ă Verdun laisseront
Quand seront là des jours déments ?
Fiers soldats du peuple breton,
Ridiculisés à Conlie,
Par tous ces Français, ces cons là .
La rĂ©volte au coeur, sĂ»r qu’on l’a.
Dans l’Histoire, c’est ce qu’on lit.
Humiliés, ainsi sombre-t-on.
© 2004 NULLART vs. Kinka – ” 1968, une rĂ©volution poĂ©tique “
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