Une nouvelle belle journée. Lilas, jonquilles, marguerites, des orchidées. Vert, bleu, jaune. L’air frais, le soleil qui caresse la peau. Voilà des mois que je m’affaire à jardiner, tout préparer pour l’été. J’y travaille d’arrache pied, et ce matin, j’ai enfin pu contempler. Une explosion de couleurs travaillées, une verdure magnifiée. J’ai savouré, pouvant enfin les humer.
UNE VOYELLE VOUS MANQUE
UNE VOYELLE VOUS MANQUE ET LA MONTAGNE EST DEPEUPLEE.
Les jours de glace s’achèvent et vont céder la place aux beaux jours. Mars approche et nous apporte la clarté et la chaleur sans omettre tant de couleurs. Le blanc des nuages et des névés un peu maculés, logés dans les creux et les pentes des montagnes.
Derrière les ronces
Derrière les ronces
La route est belle
Mais dangereuse
Tout les matins il passait
Le routinier discret
Devant cette imposante masse
Qu’on appelle la forêt
Lui il s’en fout
Occupé par tout
Son labeur, son beurre
Et ses petits malheurs
En route mais figé.
Double standard
Double standard
Chacun voudrait avoir la réputation d’un être impartial. Au moins les gens « bien ». Effectivement dans la mesure du possible on essaie de garder l’équilibre et de ne pas tomber dans l’injustice. Ce n’est pas facile. Quelques fois c’est carrément impossible.
Blanche
Tous les jours, à 14 heures, je gravis l’escalier.
Un palier, un couloir, une porte.
Un bureau tapissé de livres.
Une chaise, une table.
Stylos, livres, quelques biscuits dans une boite en fer blanc, des morceaux de sucre épars, une tasse, une lampe,une bouilloire, des sachets de thé vert….
Et, profonde comme un tombeau, une poubelle.
Et puis, ma fille, ma fille unique.
Radieuse, comme toujours.
La fleur enchantée
La nuit fut longue. Sa décision de trouver cette fleur maudite, qui causa le départ précipité du village entier se transforma en envie ardente. La fille était formelle. “Tu trouves la fleur infernale et moi, en échange, je t’offre ma virginité”.
Innocence
Il était une fois une petite fille qui rêvait beaucoup. Elle voulait briller, et donc chantait. Pour elle, et pour les autres … Dans sa chambre, ou devant une foule.
Ce monde-là la rendait heureuse, rien ne l’arrêtait. Pour accompagner sa voix et la mélodie, elle dansait, ressentait le rythme de la musique au plus profond de son cœur.
Était-ce pour se protéger ?
Le Val heureux
Sous le ciel étoilé, un jeune cœur valeureux,
A survécu à une rupture, pourtant si douloureux.
Son amour brisé, une épreuve qui l’a ramolli,
Mais il reste debout, plus fort, plus hardi.
Les échos du chagrin résonnent encore,
Mais le garçon renaît, malgré le décor.
Son sourire, autrefois terni par les larmes,
Brille à nouveau, loin des tristes alarmes.





