Ce jour là,
Nous avions décidé de regagner cette petite crique un peu secrète
Ou l’océan poussait de vagues vagues mousseuses
Sur un sable lisse et vierge de toutes empreintes et foulées,
Le soleil très présent nous poussait étendus, à hâler,
A foncer jusqu’à l’ambre, désinvoltes et sans tourment.
Je reste là,
Comme une bête sauvage,
Prise dans les glaces,
D’un immense marécage,
Je regarde le ciel,
Sans rien y voir,
Il est obscur,
Vide,
Je sombre,
Mon corps ne sait plus,
Ma tête ne peut plus,
Me sortir de l’étau,
Qui brise mes os,
Je vais disparaître,
Sous les eaux,
Vives,
Sans que le monde,
Ne sourcille,
Sans que tu me repêches,
Sans que tes yeux,
Me réchauffent,
Comme une bête
Isolée sur son pauvre canapé, Se plongeant dans ses idées.
Quand est-ce qu’elle va admettre ?
Qu’il est déjà avec une autre. Qu’il l’a oubliée.
Deux années sont passées, Il paraît que ce n’était pas assez pour la faire avancer.
Toujours sur le même point.
Elle a bu tout le vin, Comme si elle attendait son destin.
Se laissant emporter par le chagrin, Et ne fait que pleurer.
– Vous allez a-do-rer, Monsieur Fabre ! Personnellement, j’ai eu un vrai coup de cœur ! La maison a été entièrement rénovée et dispose du confort dernier cri ! Tout a été aménagé avec goût sans entamer une once du charme typique de la longère ; le jardin est parfaitement entretenu et une des granges a même été remise en état afin de servir de garage pour deux voitures.
RELATION D’UN PÉRIPLE FANTASTIQUE
aux frontières d’une nuit d’épouvante.
Aimable papillon qui sut
par un battement de ses ailes chatoyantes
ranimer les pétales de ma rose solitaire
un jour où elle était bien fanée…
La vie ne tire rien, ce n’est pas dur, c’est bref.
Un choc, une chute et la vie devient mort.
Ces pierres.
Telles une lourdeur construite par la peur
Une pierre pesant une tonne
écrasant les vertèbres tel un mur qui nous coince
La peur au ventre d’un rêve faussement imaginé
Effrayé d’être a nouveau blessé par cette minorité
Et si être cette pierre qui tombe sur eux me gardait au sommet?
Dans l’éclat des rires, éclosion d’une amitié sincère,
À dix-neuf ans, nos vies se lient, un mystère éphémère.
Complice compagne, étoile dans ma nuit stellaire,
Ensemble, dans la danse des jours, une légère lumière.
Un an d’aventures, de secrets partagés,
Toi et moi, une complicité à jamais scellée.
Sur le flanc d’une plaine un matin de décembre
Un ciel de cornemuse a fait plier nos âmes
Nos cœurs givrés dorés par le halo des landes
Soleil rasant d’Écosse entre lochs et montagnes…