ROC TREDUDON.
Extirper l’histoire et la langue d’un peuple,
c’est annihiler une identité,
c’est procéder à un génocide culturel.
LE FANTÔME DE MA VIE
LE FANTÔME DE MA VIE.
Qui es-tu donc vieux fantôme de ma vie ?
Grande ombre silencieuse et austère
Qui aime tant les lieux solitaires.
Tu me suis partout de Londres à Pavie.
Qui es-tu donc vieux fantôme de ma vie ?
Je t’ai vu aux carrefours de ma vie,
Guettant le faux-pas, la trahison.
Ma vie, c’était ta maison.
Mon âme peinée ne fut point ravie.
L’HALLALI
L’HALLALI.
Emouvant souvenir des textes d’A. de Musset
Un jour qu’enfant je priais, il vint me voir,
Un enfant, le visage pâle, les habitudes noires,
Pareil à mon ombre.
“Ami, me dit-il, je suis ton seul ami
Et tu me trahiras dans la vie”.
Ultime éclat de mes souvenirs évanouis,
Dans un gouffre sans fond, je m’enfouis.
PAUVRE ETOILIER SANS SA BONNE ETOILE.
PAUVRE ETOILIER
SANS SA BONNE ETOILE.
Aux cieux de l’été,
Il y avait une étoile,
Une étoile parmi les étoiles.
Pour lui, l’étoilier, la planète, je crois,
Elle clignait de l’œil en cyclope.
Il l’a découverte un soir,
Vieille comme le monde ?
Ou bien née exprès pour lui ?
Elle a brillant
Par monts et par vaux,
Elle perçait les murs,
Elle l’a partout suivi.
Finis les pieds, ils me les cassent !
Pas assez pour qu’ils me tracassent…
J’arrime les mots et finies les rimes,
Ecrire en vers libres n’est pas un crime !
Révolté, je volte et virevolte avec le lexique.
L’arithmétique m’a faché avec la métrique.
Foi, ma Fleur 🌹
Foi, tige fervente aux pétales féeriques,
Lustrée de couleurs d’espérance Louable,
Embaumant l’apaisement, chassant l’Effroi,
Unissant pureté et épines Utiles,
Ravive-t-elle un printemps infini de Renaissance.
La renaissance, le renouveau !
Bonjour,
Ceci est ma première connexion à ce site.
J’ai choisi le phénix car cela me représente bien. J’aime me renouveler et je pense que la vie c’est un peu cela.
Rien n’est jamais acquis, nous devons toujours travailler sur nous et faire des constats de chaque épreuve et chaque obstacle.
Rien que de commencer à écrire ça me fait du bien.
LOLITANAKOKO
Ile de Ré
Un banc de sable suspendu sur la mer
Une Île fragile à la note unique
Où les marais et les dunes entrelacés
Dessinent de leurs embruns salés un rivage doux et discret
Le pont nous ouvre les portes
De ces ruelles singulières égayées de
Roses trémières
Murmure de vélos colorés
Clameurs du marché
Les volets verts
Dévoilent un ré de lumière dans l’espace oublié
C’est là!







