Une mère qui n’aime pas ses enfants,
Ça n’existe pas.
Une mer sans océan,
Ça n’existe pas.
Une pluie, une plume sans le vent,
Ça n’existe pas.
Et quand tu n’es pas là,
C’est moi qui n’existe pas.
L’Amour n’a pas de prix,
Et pourtant rien ne le justifie.
Moins d’un mètre
À ta fenêtre
Où sont les fleurs ?
Celles du bonheur
Dans ta tête
Les étoiles sont en fête
Dans le ciel amusé.
Le vent entre les piliers
Du haut de la tour
Le soleil levant
Mon plaisir d’amour
Ton sourire touchant.
Au-delà des cimes
Il est des monts que l’on croit invincibles,Des mers trop vastes, des cieux trop hauts,Des vents contraires, des ombres terribles,Dressant partout d’immenses fléaux.
On dit que certains rêves sont vains,Que des murs trop hauts barrent le chemin,Que l’horizon s’efface, lointain,Lorsque la peur noue nos destins.
La grâce éprouvée
LA GRÂCE ÉPROUVÉE
Allez quoi ! Laissez moi choisir et lâchez moi,
Mon cœur n’a cessé de battre pour vous chérir.
Mes souvenirs aux allures de pierres rares,
Sur des veines noires ont tracé une loi.
Volupté et Beauté sont mariées par hasard.
Ici se dévoile dans la brume étalée
Des vagues de lumières où rien ne va mourir.
L’hiver semblable au printemps
L’hiver semblable au printemps
Les oiseaux qui chantent l’amour
Les arbres qui fleurissent
Est-ce une erreur de la nature
Ou bien des gens?
Stigmates du passé
Elle marche en silence, regard de velours,Mais dans ses prunelles, s’éteint le jour.Un sourire poli, un geste adroit,Pour mieux dissimuler ce qui hurle en soi.
Ses mots sont du miel, son ton apaisant,Mais cachent le fiel d’un cœur dévorant.Elle tisse des toiles, invisible fil,Emprisonne les âmes d’un murmure subtil.
Abyssus Nox
Oh combien de poètes et combien d’âmes en peine
Ont rédigés fiévreux des pamphlets par vingtaines
Et sans caution aucune, mille rimes abrasives…
Combien se sont repus malgré leur infortune,
Dans une mer d’orgueil et sans aucun émule,
Sur de blêmes maximes sans doute purgatives.
Entre ombre et lumière
Dans l’obscurité de la nuit,
Deux âmes effleurées, à peine entr’aperçues Se cherchent, se reconnaissent, sans se saisir, Un fil invisible, un secret émoi.
(Texte protégé)
Oh ciel, toi et tes tristes sanglots,
Regarde un peu ce monde sous l’eau !
Les rivières sortent de leur lit
Et se noient de mélancolie,
Laissant derrière elles, leurs sommeils chagrins
Et la détresse de tous ces riverains.
Oh ciel, toi et tes tristes larmes
Au nom de quelle déesse, de quelle femme ?
Pleures-tu ainsi, sans cesse ?
*Jean Pierre Basilic Danthor Franck Etienne D’Argent*
Nous nous excusons de vous avoir laissé entendre
Le fracas d’un cri nouveau, écho d’un monde en cendre,
Car le souffle fragile d’un enfant à naître
A fait trembler les racines du vieux mapou en pleine mue,
Se faufilant dans les méandres du temps qui s’effondre,
Comme un présage gravé dans l’écorce du vécu.