Les scélérats, ses lauréats, des rats de l’orée,
Plus attirés par l’or que les scellés Sailor et Lula,
Advienne que pourra,
Aléa jacta…
Dans l’ombre des tours ils se prélassent,
À coup de passe-passe, se hissent les messes basses,
Préface pour nos faces de leurs idées salaces,
Pour mieux nous la mettre dans le Ass Ass,
Les rois trinquent, et nous, nous troquons notre froc,
Dans leurs calices, du p
L’imagination
Quand j’étais un enfant, A l’orée de ce bois,
J’avançais tel un faon, Scrutant tout, aux abois…
M’arrêtant de marcher, Assis sur le chemin,
J’essuyais de mes mains Mes deux pieds écorchés.
Furent ainsi écartées Toutes les prédations…
Quelle belle liberté Que l’imagination.
Où donc est la clairière Que l’on m’a tant vanté ?
Vue d’en haut, tu fais ma fierté, véritable joyau,
Vue d’en bas, un éclat bleu recouvert d’un voile de chaos,
Telle un Derviche tu tournes, si belle et si fragile,
Plus tu tournes, et plus nous pillons ta terre de fossile,
Nos innombrables faux pas, font qu’aujourd’hui tu vacilles
Tes forêts crient des chants que nous ne voulons écouter
Toi, poumon vert, que nous forçons à nous f
Sans confession
Sans confession
Sous les voûtes dorées, dans l’ombre des croix,
Les murmures s’élèvent, dictant leur loi,
Les cierges ésotériques, pleurent des larmes de cires,
Pendant que l’or coule entre des mains perfides,
Les âmes se confessent, les âmes se taisent,
Les billets s’entassent sous la Sainte-Chaise,
On prie pour le monde, on bénit l’argent,
L’enfer s’achète au prix des croyants,
Les anneaux brill
Pour un peu de douceur
Il me plaît de penser
Qu’à force de panser
Mes trop nombreuses plaies,
J’en perds tous mes couplets.
Il me plaît qu’aujourd’hui
Le jour attend la nuit
Pour un peu de douceur
Après cette épaisseur.
Oublions les César
Pour un peu de Mozart,
Pour un peu de Vinci,
Oublions les ainsi…
Alors soyons heureux
Et soyons amoureux :
Stoppons nos Requiem
Pour des Carpe diem.
ABISTANANGO
ABISTANANGO
Reflet de la vie,
Regarde-moi et dis-moi ce que tu vois.
Montres-moi, montres-toi.
Vers qui dois-je me tourner ?
Contre qui dois-je me détourner ?
Mes yeux faiblissent,
Mes pensées réagissent.
Oublions les querelles ! Oublions les rébellions !
Les assassins du monde n’ont jamais eu de chance.
Ils ne dorment pas tranquilles.
Ils seront punis.
CHRISTOPHE POIRIER 12/12/2024
Elle a le vent qui lui souffle dans les voiles,
Et je salive apercevant des salières.
Vierge et rebelle sans le moindre mal
C’est un don de grâce sur l’aura du diable.
Épargnez-moi vos sarcasmes
Parce que je n’ai plus peur.
Mes bras s’élèvent haut pour l’effleurer.
Mais au fil des années, je veux l’ignorer.
Je chante, je ris, je pleure,
Mais rien pour l’étonner.
0 /1
Le Yin et le Yang
Le Noir et le blanc
L’ Amour et la haine
Le bien et le Mal
Le Pour et le contre
Le respect
Et on se fout de ma gueule
La lumière et l’obscurité.
Le vert et le rouge
Oui, non
Gauche, droite
Droite, gauche
Sur quel pieds danser ?
La popularité.
L’anonymat.
L’égalité, la différence
L’addition
La soustraction.
Le manuel
L’intellectuel.
Am stram gram
*** Am stram gram ***
Un chat stoïque assis sur son derrière,
Toise désinvolte l’éclat des étoiles,
Il envisage du coin de sa paupière
Sans nulle fringale la vaillante gerboise.
*
Le chien, sans faux pas, préfère se hâter
Pour suivre enjoué la voix de son maître,
Et dans l’idylle sans relâche exprimée
Calme, il l’interroge le regard en alerte.
*
Bruyante, assourdissante.
Transperçant la fumée et la boisson, j’entrevois les étoffes tournoyées au gré du son.
Mordant au goût de la nuit, je m’abandonne à tout frénésie pouvant déclencher ma plus belle lubie, à vouloir me mouvoir aux plus belles heures de ce soir.