Il est 20h. J’enfile ma tenue blanche avec un liseré bleu, mes sabots blancs et je dépose mes habits de ville et de jours dans ce casier ; je me transforme pour une nuit en petite infirmière qui va aller de chambre en chambre veiller sur celles et ceux qui ont besoin de moi. C’est la nuit, elle prend sa place, calme, décalée.
Petit poignet
Je vivais de Bohème au gré des contre-vents
En mettant en poème ces temps de tant d’avant
Mais je ne voyais plus où porter mon salut
Et un matin pourtant que je n’attendais pas
Je compris en partant qu’à coté de mes pas
Ma main s’accompagnait d’un tout petit poignet
Et mes pas dans les tiens, et tes pas dans les miens
On ne peux rêver mieux pour vivre un peu plus vieu
Mes petites manies
Le réveil sonne : la voilà qui s’assied au bord du lit et commence à bouger son cou de gauche à droite, de droite à gauche, on se demande bien pourquoi il n’y a rien à voir de nouveau dans la pièce.
Nous avons fait tout le chemin…
Texte dicté…
Petite boîte a musique merci de tourner dans le jour souffreteux. Qu’as-tu pour moi cet après-midi, pour remplir mon gouffre lourd de peine sombre? Prophétie obscure tu es le présent d’un fantôme dans ton esprit cassé. Brisé tu es .
Verras-tu un jour?
A la question… Verras-tu un jour?
J’ai oh bien vu qu’il n’y avait rien d’autre à voir, sinon l’expression de la vie dans la contemplation de l’instant.
J’ai fait tombé le vase
Il y eut beaucoup de bruit
Et de remarques j’ai recoller chaque bout
A l’or de mes larmes du triste mastic en vérité.
La ligne droite
Emprunter la ligne droite
Certains en ont tellement hâte
Mais au fond de toi
C’est pas c’que tu vois
Adrénaline et effervescence
Adorent virages et descentes
Passion et exaltation
Intenses sont les situations
Si toujours, tu fuis la plongée
Plongé, dans la plate banalité
Sera ta seul fatalité
Affalé sur ton canapé
Affairé à soustraire ta journée
A plastifier et pixeliser ta vie
Loin des courants o