Horloge, en forme de rond, qui est pour moi, objet de temps
qui est comme une bombe a retardement.
Où l’on passe la plus part de notre vie à te regarder
pour voir le temps passé.
Toi qui me dit qu’il est temps de faire cela, de faire ceci
et moi comme un bon élève fait ce que tu me dit.
Toi et tes deux aiguilles qui tournent pour m’indiquer
l’heure que tu m’a brisée.
Lundi 04 Octobre, il est 16h33. Je me dirige vers l’école pour chercher les enfants tout en parlant à ma nounou sur whatsapp pour vérifier avec elle la liste des courses.
Je récupère les enfants, très bavards sur la route du retour, tout en essayant d’envoyer un message sur le groupe whatsapp de la classe de mon fils pour me renseigner sur un devoir à faire pour le lendemain. Catastrophe !
Mes mots, ma passion…
Il est dix heures du matin, les doux rayons de soleil traversent délicatement le voilage des portes vitrées. Les enfants sont à l’école, je me mets devant mon ordinateur, écouteurs aux oreilles, je lance ma playlist… l’odeur du café qui émane de ma tasse me donne du peps. Je me sens inspirée, j’ai envie de passer des heures comme ça.
Je veux sortir de ce monde
Je veux sortir de ce monde
Et traverser cette frontière
Passer dans l’au-delà
Et voir les gens que j’aime
Je veux sortir de ce monde
Hurler ma colère
Y revenir plus tard
Pour observer par moment
Le devenir des Hommes
Cette Humanité ingrate
Qui a fait de la Terre
Un asile de fou
Démuni de contact
Démuni de partage
Démuni de générosité
Démuni de tout ce qui fait de nous des Hommes
La ville souterraine 🌆
La ville souterraine est un bal d’opérettes
Où les rêves d’hier, de joies et de pépettes
N’ont plus du tout lieu d’être, vieilles calembredaines
Qui ratissent ma peine et fardent les bedaines
A l’ombre des bateaux, caresses de fardeau
S’empilent comme de l’eau, paresse d’étourneau
Qui toise d’un rameau les anciens paquebots
Devenus depuis l’or, de drôles de radeaux
La vie a une dent pas rare contr
Le mal d’automne 🍂
C’est le cas de beaucoup d’hommes
De souffrir du mal d’automne
D’admirer les jolis corps
S’échouer aux bras des forts
C’est la vie des gros cadors
D’embrasser les meurtrières
Protégeant les châteaux forts
Imprenables, qu’ils disaient
Si le hasard vous prenait
Dans un tourbillon céleste
Profitez jusqu’à l’excès
Avant cruelle disette.