Il est des monts que l’on croit invincibles,
Des mers trop vastes, des cieux trop hauts,
Des vents contraires, des ombres terribles,
Dressant partout d’immenses fléaux.
On dit que certains rêves sont vains,
Que des murs trop hauts barrent le chemin,
Que l’horizon s’efface, lointain,
Lorsque la peur noue nos destins.
Mais je sais, au fond de mon être,
Que rien n’est figé, rien n’est trop grand,
Que l’homme qui ose, qui veut s’accroître,
Fait plier l’ombre et le tourment.
Si ma main tremble, la tienne l’apaise,
Si l’orage gronde, tu es ma lueur,
Et sous ton regard, plus rien ne pèse,
L’impossible cède à ta douceur.
Guidé par toi, plus rien ne m’arrête,
Les obstacles s’évanouissent en cendre
Car l’amour donné avec tendresse
Fait rayonner en l’âme une clarté nouvelle.
Alors j’avance, libre et fidèle,
Vers l’infini de nos destins,
Car tant que tu es ma douce étoile,
Aucun sommet n’est trop lointain.
À Clara
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