AEIOU, MON AMOUR PUCELLE
voyous et espèces de voyelles.
Sur ce monde dérisoire
Coule lentement l’histoire
Et si vous voulez me croire
Vous seriez une bonne poire.
Sur terre, en cette vie,
Qu’est-ce donc qui nous unit ?
Plus intense tous les jours,
Est-ce un peu de notre humour ?
Un poème de cette sorte
Rendit la vie comme morte.
Author: kinka
Kinka, c'est qui ? c'est quoi ?
En 2014 Wikipedia a supprimé cet article considérant qu'il s'agissait d'un canular et non d'une présentation sérieuse d'un auteur.
http://nullart.free.fr/
et
http://recitdevoyage.free.fr/japon/tankas/
et
http://nihonfrance.free.fr/-tanka-/
DU MAILLON FAIBLE AU CHAINON MANQUANT
DU MAILLON FAIBLE
AU CHAINON MANQUANT.
AMOUR FANTÔME.
AMOURS DE FANTÔME.
Ne te souviens-tu pas de moi,
Souvenir effacé,
De moi, de mes filles de joie,
Dans mes bras enlacés ?
Pourtant, je t’avais bien aimée,
Toi, fille sans amant.
Mon coeur tourné vers ta pensée
N’oublie point son serment.
Mais moi, j’étais toujours frivole.
Le coeur mal amarré,
Un orage d’amour, du sol,
M’a bien vite emporté.
LE FANTÔME DE MA VIE
LE FANTÔME DE MA VIE.
Qui es-tu donc vieux fantôme de ma vie ?
Grande ombre silencieuse et austère
Qui aime tant les lieux solitaires.
Tu me suis partout de Londres à Pavie.
Qui es-tu donc vieux fantôme de ma vie ?
Je t’ai vu aux carrefours de ma vie,
Guettant le faux-pas, la trahison.
Ma vie, c’était ta maison.
Mon âme peinée ne fut point ravie.
APOCALYPSE
APOCALYPSE.
DUO DE DUELLISTES – DUEL DE DUETTISES
DUO DE DUELLISTES
DUEL DE DUETTISES.
L’amour s’insinue lentement,
Envahissant le corps et l’âme.
Le désir naît devant la femme,
Ravage tout comme le vent.
Mon sang bat un rythme fou.
De toutes mes forces, je désire
Et, d’impatience, je soupire
Dans l’attente d’un corps si doux.
Dès que je t’ai vue, j’ai compris.
TRISTE CHANSON DES BRETONS
CHANT DES CONSCRITS DE CONLIE.
Fiers soldats du peuple breton,
Ridiculisés à Conlie,
Par tous ces Français, ces cons là.
La révolte au coeur, sûr qu’on l’a.
Dans l’Histoire, c’est ce qu’on lit.
Humiliés, ainsi sombre-t-on.
Leur peau à Verdun laisseront
Quand seront là des jours déments.
HERMAPHRODITE
HERMAPHRODITE.
Je suis poète.
Il est poète mais il est homme.
Il a tout vaincu.
Oui, j’ai tout vaincu.
Après des jours de pénible ascension,
j’ai bien vaincu.
Plus que tous les Everest,
Plus que tous les Annapurna,
J’ai réussi la conquête des nuages,
Pas pour faire le soleil après l’averse
Mais rien que pour le plaisir.
Quel plaisir ?
LA MARÉE ÉTAIT EN NOIR
LA MARÉE ÉTAIT EN NOIR
DEMAIN, EN MER DE TRANQUILLITE.
GUÈRE DE PAIX (à demi-mots)
Sale âme ! Chale homme !
On s’insulte ou on se salue ?
On n’a donc que des mots qui tuent
Femmes comme mômes.
En ces jours d’infamie
Morte est la mer patrie…
Soit donc maudite Terre sainte
Dans les hauts murs dont tu es ceinte.
– Chale homme ! je dis…
J’oses t’apostropher ainsi
Face à ton visage de fouine.
– Tu chuintes ou alors tu chouines ?