Des hanches de playmate
Qu’on feuilletait enfant
Dans un vieux Newlook
Caché précieusement
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Nos mères les trouvaient
En riaient à pleines dents
C’était sous le lit double
Dans la boîte de paons
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D’or et de grandes plaines
Longues comme ses jambes
Quand elle se découvre
Je renais de mes cendres
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C’est une vraie playmate
Qu’on désire à présent
Pas faite pour les ploucs
Elle est un Dieu vivant.
Author: Ziyad
Des textes, des poèmes et des pensées qui me traversent l'esprit...
Je cours après l’été ☀️
La nuit n’est pas tombée
Ça ne saurait tarder
Mon âme s’est blindée
Des coups qu’on m’a donné
Je cours après l’été
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Le vent me dévore et
Comme à l’accoutumée
Je voudrais t’emmener
Là où les R roulés
Riment avec été
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Je pense aux draps mouillés
Dont les plis singuliers
Font naître des orées
Au creux des cochelets
Je cours après l’été
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Lorsque Julien va entrouvrir la porte de chez lui, nul doute que le phrasé tambourinant de ses tumultes iront s’échouer sur la lueur pâle de désirs inatteignables (c’est un pléonasme…). Il n’y aura ni passion, ni bulles affriolantes, sinon l’étendue infâme du silence qui pèse comme une coupole en plexiglas, qu’on aurait posée là comme pour lui rappeler sa triste condition d’ermite.
Une histoire de sourire
Sur la cheminée, je remarquais un vase d’Arabie qui avait accumulé de la poussière. Et alors que j’en retirais une partie, elle me lança un sourire timide et hors du temps.
Mon sang ne fit qu’un tour, et je me mis à imaginer les cantiques implorants s’acquitter du joug de la lumière.
Le jour le plus long
Les carillons n’ont rien pu faire. Ni l’âpreté de mes reproches. Pas même tes yeux de chandelier, ou bien tes airs de militante. Je voulais t’emmener loin des scanners pressurisés, des diodes sempiternelles. Que tu me montres l’odeur des prés après la guerre, que je me plaigne de tes fous rires.
Beaucoup d’entrepreneurs, de managers et même d’artistes, de créateurs ou de bricoleurs ont parfois une panne d’inspiration. Le syndrome de la page blanche. L’angoisse de la routine créative.
Et s’il y a bien un endroit où la créativité peut à nouveau étinceler, c’est sous la douche !
Êtes-vous une personne sensible ?
Il faut apprécier cette scène de bout en bout, sans détourner le regard. Si vous y parvenez, et que les poils de vos avant-bras s’hérissent soudainement, vous entrerez dans la communauté très fermée des âmes sensibles, émulé par les larmes d’une Emilie Dequenne lunaire et époustouflante.
https://www.youtube.com/watch?
Un éconduit à la dérive 🚣
Un menuet interminable
Pour une femme imperturbable
Je suis cet ours ivre sur la banquise
Qui dérive près d’une dune d’Afrique
Peau brûlante
Bouche d’Orient
Yeux de poivre
Mains d’opale
Je suis parti en solitaire
Faire le tour de la ville
C’est ainsi, les éconduits
Finissent toujours en galères.
Une belle bohémienne 💃
La violence est dans le vert
Scintillant des yeux de clerc
Qu’elle porte en bandoulière
D’une plaie comme en hiver
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Pommettes d’apothicaire
Sur des lèvres de bonheur
Charisme de fille au pair
Bientôt reine des clameurs
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C’est le sort des pauvres hommes
De se mettre en file indienne
Pour gagner l’âme et le corps
D’une belle bohémienne.
Ci-gît l’amertume salée des nuits d’été. Lorsque les corps s’entremêlent dans un canon inaltérable, une fanfare celte lancée à vive allure, une attaque de huns.
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C’est comme un boulet dont les chaînes auraient lâché et qui dévalerait les pavés, faisant sauter tour à tour les checkpoints et les filets d’aéronefs.
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