J’aime voyager,
Au large des mers, au cœur des forêts,
Là où je passe mon temps à rêver, à caresser
Cet horizon qui me porte un air frais.
M’asseoir et écouter ma musique,
En regardant les vagues déferler,
En sentant ce vent pour moi magique,
Qui me fait tout oublier.
Category: Poetry
Si belle
Des images s’impriment sur les murs
par les rais de couleurs filtrés du ciel beau
Des images s´impriment sur ta peau
dessinent des ramures de lumières
tout le long de ton dos
Couleur bleu ciel
bleu pur
les écrits dans l’air
comme plongés sous l’eau
Une précision d’orfèvres
dans les silences et dans les mots
dans nos allures
La rengaine de tes lèvres
se révèle
si belle
Cristalline la cécité
cristalline
la cécité
quand crie son hymne
la vanité
décris ses crimes
d’une légèreté
écris ces lignes
car dérouté
du camouflé du vide
qui reste entier
malgré,
malgré la mort qui nous suis
la vie qui nous nuit
la nuit qui nous vois
quand la lumière se tarit
l’ennui qui nous guette
qui te cloues à ton lit
ces mots que tu lis
sur les murs de débris,
ces mots qui dégoûtent
desquelles poisseux s’égout
Désespoir
Mon sang s’est échappé hors de moi
Et est devenu quelque chose de méprisable pour les hommes,
Est devenu quelque chose d’impur, déversé dans les rues
Dans les rues où les chacals font des rondes.
Nuit sombre
Cette nuit-là fut sombre pour moi
Car tu n’étais pas là,
Tu n’étais pas dans la nuit
C’est pour cela que les étoiles
N’ont pas brillé, ne sont pas apparues.
Ni les étoiles, ni la lune.
Afrique-mère
Afrique,
Afrique-mère,
Afrique d’hommes noirs,
Afrique d’hommes blancs,
Afrique d’hommes métis,
Afrique pour tous.
Christine
Sur les cieux grandioses
Je vois ton visage
Et sur l’arc-en-ciel
Je vois la couleur de ton corps
Sur la porte du monde
J’ai ouvert ton cœur
Avec des paroles délicieuses
La terre a ouvert sa bouche
Pour nous donner sa chaleur
Nous, les amoureux éternels
Ô Christine !
Vide paternel
Tu ne l’aimes pas, tu veux être aimée. Je le sais, tu te crées ces sentiments, ces images embellies, tu cherches des qualités à tout prix et occulte le négatif. Ton désir de combler un immense vide créé jadis est bien trop puissant pour lutter contre cette douce mascarade. Je préférais être amoureuse, mais je ne le suis pas.
Un signe du ciel
Je cherche inconsciemment
Un signe venu du ciel
Et crois profondément
En la vie éternelle
Oiseau ou papillon
Tournoyant sans raison
Je sais que tu es là
Que tu veilles sur moi
Une plume sur ma route
Un beau coeur qui m’attend
J’ accueille sans nul doute
Chacun de tes présents
Je chéris chaque objet
Comme un petit trésor
Que tu viens m’accorder
Pour réfuter ta mort
Notre passage s
Noi siamo le donne
Poesia estratta dalla mia silloge L’isola delle cose non dette 09_2023 4 Punte Edizioni