Sur le flanc d’une plaine un matin de décembre
Un ciel de cornemuse a fait plier nos âmes
Nos cœurs givrés dorés par le halo des landes
Soleil rasant d’Écosse entre lochs et montagnes…
Category: Poetry
Il pleut 🌧️
Il pleut des larmes sur la ville
Des cris résonnent dans l’abîme
Le monde est un tas d’escarbilles
Un Achille au talon d’argile.
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Il pleut des fables au journal
Comme on avait jamais pleuré
La fin du monde occidental
Dans un déclin de vanité.
•
Les feuilles mortes des automnes
Sont la litière des hivers
Un peu comme ces pauvres hommes
Font la guerre pour des faussaires.
🍂
Des yeux d’orge et d’anis 💌
Il faut imaginer des yeux d’orge et d’anis
Des lèvres de bonheur, un parfum de réglisse
Le sourire esquissé d’un genre de marquise
Sur un bout de papier emporté par la brise.
Il faut imaginer des saillies truculentes
Dans un grand corps brûlant reflété par les lampes
Imaginer sa griffe arrachant votre pouls
Dans un cri haletant quelque part aux mois d’aoûts.
Les larmes de miel 🍯
Si vos larmes de miel achalandent nos cœurs
Sous notre peau de sel se hissent des douleurs
Que les meules défont, que les houles ruminent
Une peine infinie que nos ciels gris fulminent.
Depuis que vous dormez dans vos draps de sultanes
Votre astre veille au grain comme les vieux platanes
Et en donnant la vie vous avez fait de nous
Des âmes en sursis, condamnées au courroux.
Comment les lueurs de l’éclaircie se dessinent-elles
Pendant que l’ombre de la catastrophe continue d’embrasser le jour
Je t’abords tel un père qui protège avec ferveur sa famille
Pourtant inévitablement tu endureras les coups que j’inflige
Peu à peu, je sens mes forces s’amenuiser
Mais je continue à grimper assoiffé d’un minuscule brin d’espoir
Comm
Les mots sont éparpillés par terre
je ne sais pas lesquels vont mieux
Le sens s’envole dans le ciel et moi
je suis figé à ma place
Mais ma tête tourne encore autour de moi
et le vent me dérive vers un autre monde
Les mots continuent de perdre leur sens
On dit “La vie sans équilibre n’est pas féconde
quant à mon corps il est loin d’être équilibré
il est assailli par les vagues d’é
Mourir dans l’abandon
Tu es partie sans me laisser aucune trace,
Comme un parfum qui s’évanouit dans l’air.
Tu es partie sans fermer la porte derrière toi,
Et le vent s’est engouffré dans le vide laissé.
Tu es partie sans me laisser le temps de faire le deuil,
Et sans rendre ce que tu avais pris de moi.
Une seule nuit
Je rêve de ta voix qui me berce dans l’insomnie
Je sens encore tes doigts dans mes cheveux comme des caresses divines ,
Je vois tes traces invisibles sur ma peau nue qui la transforme en un parchemin
Tes mouvements délicats font naître en moi une ivresse intense,
Je respire encore et encore ton souffle qui me brûle à l’intérieur
Et chaque nuit tu dors tranquillement dans mes pens







