LA GRÂCE ÉPROUVÉE
Allez quoi ! Laissez moi choisir et lâchez moi,
Mon cœur n’a cessé de battre pour vous chérir.
Mes souvenirs aux allures de pierres rares,
Sur des veines noires ont tracé une loi.
Volupté et Beauté sont mariées par hasard.
Ici se dévoile dans la brume étalée
Des vagues de lumières où rien ne va mourir.
L’hiver semblable au printemps
L’hiver semblable au printemps
Les oiseaux qui chantent l’amour
Les arbres qui fleurissent
Est-ce une erreur de la nature
Ou bien des gens?
Stigmates du passé
Elle marche en silence, regard de velours,Mais dans ses prunelles, s’éteint le jour.Un sourire poli, un geste adroit,Pour mieux dissimuler ce qui hurle en soi.
Ses mots sont du miel, son ton apaisant,Mais cachent le fiel d’un cœur dévorant.Elle tisse des toiles, invisible fil,Emprisonne les âmes d’un murmure subtil.
Abyssus Nox
Oh combien de poètes et combien d’âmes en peine
Ont rédigés fiévreux des pamphlets par vingtaines
Et sans caution aucune, mille rimes abrasives…
Combien se sont repus malgré leur infortune,
Dans une mer d’orgueil et sans aucun émule,
Sur de blêmes maximes sans doute purgatives.
Entre ombre et lumière
Dans l’obscurité de la nuit,
Deux âmes effleurées, à peine entr’aperçues Se cherchent, se reconnaissent, sans se saisir, Un fil invisible, un secret émoi.
(Texte protégé)
Oh ciel, toi et tes tristes sanglots,
Regarde un peu ce monde sous l’eau !
Les rivières sortent de leur lit
Et se noient de mélancolie,
Laissant derrière elles, leurs sommeils chagrins
Et la détresse de tous ces riverains.
Oh ciel, toi et tes tristes larmes
Au nom de quelle déesse, de quelle femme ?
Pleures-tu ainsi, sans cesse ?
*Jean Pierre Basilic Danthor Franck Etienne D’Argent*
Nous nous excusons de vous avoir laissé entendre
Le fracas d’un cri nouveau, écho d’un monde en cendre,
Car le souffle fragile d’un enfant à naître
A fait trembler les racines du vieux mapou en pleine mue,
Se faufilant dans les méandres du temps qui s’effondre,
Comme un présage gravé dans l’écorce du vécu.
Il se peut que je connaisse les syllabes qui composent ton nom, ou les traits subtils qui façonnent les contours de ton visage, mais ce somptueux paraître ne saurait capturer l’essence même de tout ton être.
A toi enfant palestinien
Il parlait, il marchait… il souriait…
Et il continuera toujours à sourire quelque part en nous,
Dans le cœur de chacun… Il est parti…peut-être pas si loin…
Peut-être y a-t-il maintenant une étoile de plus dans le ciel ?…
Il a goûté au monde…Innocent ? peut-être, oui…
Et déjà enjôleur et coquin… J’ai envie de dire « c’est pas juste !
Hiver
Plume ronronne dans mes bras
Petit chat doux, réconfortant,
Il manque quelque chose pourtant
En moi il fait un peu froid
Dehors la neige, immensité vague,
Ondule son blanc scintillant
Les gouttes, sur la vitre embuée,
Lascives, s’écoulent lentement
Et pleurent mes sentiments
Il se traine un vent d’hiver
Sur mon coeur de père