Un soir d’avril, je renonçais enfin aux illusoires errances urbaines, et je me résolus à prendre le chemin de la maison.
Le café de Flore
J’aurais aimé vous dire qu’on trouvait dans ce gloubi-boulga enfumé et légèrement bruyant tout le gratin parisien.
Paris l’immortelle
Paris l’immortelle. Paris l’indicible. Paris la belle. Mais Paris la croqueuse d’hommes. Paris l’insatiable. Paris l’infatigable. Paris la mortelle.
La Sorbonne
Au loin, un promeneur et son chien avaient eu raison de mon hilarité macabre, et me tiraient de mes songes improductifs.
Une histoire de maquillage
Alors que je sirotais un petit verre de rouge dont je ne connaissais pas le cépage – je brillais par mon ignorance sur le sujet mais je songeais à y remédier un jour – je fus happé par les jérémiades virtuelles de mon smartphone.
La parenthèse enchantée
Lassé de mes élucubrations épistolaires, je décidais de prendre la tangente par le Pont Marie afin d’épouser quelques victuailles sur les quais de la ville, une nuit d’été. Margaux avait la peau cuivrée par les soleils noirs qui encastrent les momies d’Amérique du Sud.
L’alignement des planètes
Soyons honnêtes. De vous à moi, il y a certains soirs où la grâce sonne à votre porte. Cela finit par arriver, au détour de quelque solstice juxtaposant une éclipse lointaine. C’est un soir comme celui-là, et alors que j’errais comme une âme en peine dans les faubourgs de l’iniquité, que j’aperçus Sonia.
De l’amitié
Je m’étais convaincu que ces bâillements de vie ne me mèneraient ni à l’excitation d’une réussite effleurée, ni au bannissement de tout regret futur. Je décidais donc de sortir de cette torpeur goupillée comme une tortue d’Hermann, et j’allais pour cela retrouver Valentin, qui officiait désormais en gourou des affaires dans les milieux autorisés.
Quand les chouettes font leur nid 🦉
Et puis lorsque
À une heure hasardeuse
Dans le fond de la nuit
Les chouettes font leur nid
Les pies volent rubis
Pantoufles vont au lit
Traînent veilleurs de nuit
•
C’est alors que
Une âme bienheureuse
Fait l’amour et le lit
De la grâce et du pli
Ô d’une dame impie
Que l’avide appétit
Honnit.
Laisser couler plutôt qu’espérer
Un fleuve, une rivière, un ruisseau
Ne demandent qu’à s’écouler sans arrêt sans souhait
Et pourtant ces choses semblent être bien appréciées, bien accompagnées
Voilà qui devient source d’étonnement pour le simple badaud
Ces chemins vont, viennent et pourtant la vie ne se soucie guère de leur essence
Ignorance, absence, fausse croyance et nonchalance de l’abondance
Tout cela ne semble que fébrile e