VOCABULAIRE3 (8-13)
TUPARI
La veille de mai,
Les hauts peupliers agités
M’ont annoncé la pluie.
CACHE-CACHE
Le vent pertinent
Pousse les nuages gris
Alors les oiseaux partent en pause.
SPECTACLE
Le soleil radieux fond
Sur des tulipes naines,
Tout ça grandeur nature.
OBSTINATION
Par un matin calme,
Une bouture de géranium
Espère vivre enfin.
VOCABULAIRE 2
VOCABULAIRE2 (7-12)
ENFANTILLAGE
Par un matin tiède
Est apparu mon décor d’amour :
Des boutons d’or et du muguet bleu.
LUTTEINFERNALE
À ma fenêtre j’observe
Un bourdon curieux se cognant la tête,
C’est la rencontre d’esprit fort.
INSPIRATION
Une belle journée est annoncée,
Puis une ballade bucolique,
Et mes premiers papillons.
Prologue
Dès notre premier souffle, un choix fondamental se dessine : vivre avec un but qui nous transcende, ou laisser le hasard guider nos pas. Parmi les milliards d’âmes qui peuplent notre terre, notre regard se pose sur un être particulier. Son ambition ?
Lost in thoughts
Elle effaçait ses deux premiers paragraphes, ce qu’elle avait écrit était pathétique, cette mentalité de victime, elle ne l’aimait pas. Regretter ses choix, ce n’était pas elle. Elle avait fait des choix dans sa vie et leurs conséquences n’incombaient qu’à elle.
VOCABULAIRE 1
VOCABULAIRE1 (1-6)
NATURE
Le Grand lac coincé dans son armure pétille
Et tout en foulant le trèfle
S’enfuit sous un soleil coquin.
NOSTALGIE
Il y a un cœur là
Gravé sur un banc public
Blanc comme la neige.
ESPOIR
C’est juin dans le jardin,
Des trilles et des trémolos
Dans les oreilles foisonnent.
Silva forestis
***** Silva forestis *****
*
Alors que des futaies dont les branchages exhibent,
Leurs feuillées colorées, leurs pleureuses frondaisons,
Des bouquets enivrants se dispersent et imbibent,
A l’orée de mes sens de propices émotions.
Changement d’état
L’arôme opiacé de ma folle raison
Avait tant su m’emplir et créer l’embolie
Qu’elle en perdit son souffle et son exhalaison,
Ne laissant que l’odeur de la mélancolie.
Ce parfum désuet, ce reflet suranné,
Fomentait en mon cœur un dessein hermétique.
Et ce pétale vieux, diaphane et fané,
Ne voilait plus alors qu’un esprit cathartique.
Qu’en vient la nuit
Ô dame lointaine, étoile des cieux,Rêverie et exaltation sous le voile de la nuit,Invisible aux yeux, mais si proche en mon âme,Que le vent des monts, messager silencieux,Vous livre le chant d’un cœur en flammes.
En ce jardin secret où germe l’attente et où l’espoir fleurit,Chaque mot que je sème devient doux parfum,Messager discret d’une humble révérence,Embaumé de désir, fidèle et commun.
Inspire, expire, prend ton pouls
Douche froide, est-ce que c’est ça le monde des fous ?
Être assez belle pour être son trophée
Être trop quand il faut s’engager.
VOCABULAIRE
VOCABULAIRE4 (14-19)
CHEMIN D’EDEN
Tous ces crocus polychromes
Poussent comme de l’herbe monotone
Mais en bien plus beau, évidemment !
ELLE
Entre tes lèvres
Ce poème : « Je t’aime »
Comme du velours.
LIBERTÉ
À la fenêtre,
Une abeille dans les rideaux,
Première prise du printemps.
HUMIDITÉ
La pluie seule contre
Le torrent qui serpente.